Cardinal Désiré-Joseph Mercier
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Désiré Félicien François Joseph Mercier est né au château du Castegier à Braine-l'Alleud, cinquième enfant et premier garçon de Paul Mercier, commerçant, et de Barbe Cloquet (soeur d'Adrien Cloquet, un prélat désigné pour l'Oregon où il arriva le 21 octobre 1859, et s'installa l'année suivante à la réserve indienne de Grand Rond). | Désiré Félicien François Joseph Mercier est né au château du Castegier à Braine-l'Alleud, cinquième enfant et premier garçon de Paul Mercier, commerçant, et de Barbe Cloquet (soeur d'Adrien Cloquet, un prélat désigné pour l'Oregon où il arriva le 21 octobre 1859, et s'installa l'année suivante à la réserve indienne de Grand Rond). | ||
- | + | ===Prêtre=== | |
+ | Il est ordonné prêtre le 4 avril 1874 et obtient son docteur en théologie en 1877. Avec l'appui du pape Léon XIII, il introduisit en Belgique l'enseignement de la philosophie thomiste. À ce titre, il est considéré comme le principal artisan du néo-thomisme. Conscient du fait que la décadence de la scolastique doit être imputé à l'ignorance des sciences positives, Désiré-Joseph Mercier entreprend de rénover la philosophie naturelle du thomisme, à savoir la psychologie et la cosmologie. Critiquant Descartes, il pense que la psychologie d'Aristote et Thomas d'Aquin se montrent en harmonie parfaite avec toutes les expériences scientifiques et fournit le cadre d'une vraie « philosophie scientifique ». | ||
+ | De l'œuvre philosophique des modernes, il retient la méthode critique qui traite de la valeur de nos connaissance et du fondement des sciences. Il soumet donc le thomisme à cette méthode. Il ressort de sa Critériologie que le réalisme modéré de Saint Thomas est la vraie solution du problème. | ||
+ | Enfin, Désiré-Joseph Mercier décide d'abandonner le latin et d'exposer le thomisme en français, ce qui provoqua des remous au Vatican et le fit suspecter de modernisme. Néanmoins, il prouve son attachement à l'esprit latin : « La Belgique sera latine ou elle ne sera pas »1 | ||
+ | Professeur de philosophie à l'Université catholique de Louvain, sa chaire fut transformée en Institut supérieur de philosophie en 1889. Cet institut est à l'origine d'une école philosophique originale dont la revue Néo-scolastique, dirigée par Désiré-Joseph Mercier lui-même, fut l'organe de diffusion principal. Il participa également à la rédaction du Code social chrétien, composé par des sociologues d'une association chrétienne sous sa présidence. Il devint président du séminaire Léon XIII, le 27 juillet 1892. | ||
===Évêque et cardinal === | ===Évêque et cardinal === |