Anciens Brainois
De Wiki - Braine-l'Alleud .
(→V) |
(→V) |
||
'''Van Thuyne Aloïs''' : né à Kruishoutem le 22 août 1930 et décédé à Braine-l'Alleud le 28 novembre 2011. Epoux de Evenepoel Irène. | '''Van Thuyne Aloïs''' : né à Kruishoutem le 22 août 1930 et décédé à Braine-l'Alleud le 28 novembre 2011. Epoux de Evenepoel Irène. | ||
- | '''Veralewyck Georges''': né à Waterloo (Mont-Saint-Jean)le 5 mars 1819 et décédé à Braine | + | '''Veralewyck Georges''': né à Waterloo (Mont-Saint-Jean)le 5 mars 1819 et décédé à Braine-l'Alleud (Lion-Monuments) le 25 juin 1893. Fils de Henri Veralewyck cabaretier à Waterloo (route de La Hulpe) et de Anne Joseph Ernalsteen. Tout d'abord menuisier, il devient restaurateur au Lion, créant l'Hôtel du Lion, reprenant la collection d'armes et d'objets relatifs à la Bataille du 18 juin 1815 conservée par le sergent Cotton. Précisons que ce dernier habitait dans l'Auberge de Sainte-Gertrude (établie par le Chapitre de Sainte-Gertrude de Nivelles au milieu du XVIIIème siècle au croisement de la route de Nivelles et de celle de Charleroi vers Bruxelles) à Mont-Saint-Jean et non au Lion, comme on le croit communément. Cotton aurait séjourné ses dernières années chez le gardien du Lion et n'a pas fait bâtir l'Hôtel du Musée. Celui-ci est bien, à l'origine, un édifice bâti par Georges Veralewyck et son épouse Jeanne Munday (native de Wimbledon, Royaume-Uni d'Angleterre, le 9 mai 1819) en 1855 et occupé le 10 janvier 1856 (date de déclaration du domicile du couple à Braine-l'Alleud en provenance de Waterloo). Dès lors, l'histoire de Georges Veralewyck consistera avec son épouse à accueillir les nombreux touristes anglophones et de toute provenance, pour leur servir de gîte et de leur prodiguer les conseils utiles à leur faire vivre un séjour touristique agréable, à une époque où il n'existe évidemment aucune infrastructure liée à un lieu de mémoire d'importance historique. |
Pendant 37 ans, Georges Veralewyck se tiendra à la disposition de tous haussant la réputation de son établissement au premier rang de l'hôtellerie de notre région. Les agrandissements successifs de l'Hôtel du Lion en témoignent. | Pendant 37 ans, Georges Veralewyck se tiendra à la disposition de tous haussant la réputation de son établissement au premier rang de l'hôtellerie de notre région. Les agrandissements successifs de l'Hôtel du Lion en témoignent. | ||
La vie de Georges Veralewyck sera pourtant perturbée fortement par un drame qui survient dans sa propre famille la nuit du 5 mai 1882. Son fils Henri (né Alfred - Henri à Braine-l'Alleud le 15 septembre 1858) amoureux éconduit d'une jeune servante en service à l'Hôtel du Musée, en état d'ivresse tenta d'abattre d'un coup de fusil Isabelle Glibert, la blessa en déchirant son épaule et tenta de l'achever, mais fut maîtrisé par son père aidé de domestiques heureusement présents lors du drame. Incarcéré, Henri Veralewyck fut condamné à plusieurs années de prison ferme. Il ne revit pas ses parents, sa mère Jeanne Munday étant décédée le 31 octobre 1886 et son père avant le terme de sa peine. Après ce décès, l'Hôtel du Lion fut repris par le couple Salwey Browne et Isabelle Veralewyck. | La vie de Georges Veralewyck sera pourtant perturbée fortement par un drame qui survient dans sa propre famille la nuit du 5 mai 1882. Son fils Henri (né Alfred - Henri à Braine-l'Alleud le 15 septembre 1858) amoureux éconduit d'une jeune servante en service à l'Hôtel du Musée, en état d'ivresse tenta d'abattre d'un coup de fusil Isabelle Glibert, la blessa en déchirant son épaule et tenta de l'achever, mais fut maîtrisé par son père aidé de domestiques heureusement présents lors du drame. Incarcéré, Henri Veralewyck fut condamné à plusieurs années de prison ferme. Il ne revit pas ses parents, sa mère Jeanne Munday étant décédée le 31 octobre 1886 et son père avant le terme de sa peine. Après ce décès, l'Hôtel du Lion fut repris par le couple Salwey Browne et Isabelle Veralewyck. |