Anciens Brainois

De Wiki - Braine-l'Alleud .

(S)
(S)
'''Sansterre Justinien''' : né à Braine-l'Alleud, le 29 mai 1866 et y décédé le lundi 9 décembre 1912. Epoux de Castiaux Coralie. Décoré de la Médaille industrielle de 2ème classe.
'''Sansterre Justinien''' : né à Braine-l'Alleud, le 29 mai 1866 et y décédé le lundi 9 décembre 1912. Epoux de Castiaux Coralie. Décoré de la Médaille industrielle de 2ème classe.
-
'''Schepers Constant-Joseph''' : né à Grez-Doiceau le 26 septembre 1849 et décédé à Braine-l'Alleud, le 2 mars 1909. Fils de Constant Joseph Schepers et de Jeanne Guilmain. Il épouse Marie-Thérèse Rémy, originaire de Grez-Doiceau, comme lui. le 4 septembre 1872. Son père était décédé pendant son service militaire, le 31 août 1868 et il était déjà orphelin maternel depuis ses 7 ans.  Il fut nommé sous-instituteur à Braine-l'Alleud en avril 1869, puis Instituteur en chef en novembre 1874. C'est Constant Schepers qui devint titulaire de la direction de l'école primaire lors de son transfert de la rue de l'Ancien Bourg actuelle à la rue Schepers alors nommée rue de l'enseignement.En charge de l'organisation générale des classes, il fut aussi et surtout un pédagogue brillant et renommé. En 1880, le gouvernement libéral de Frère-Orban pensa à lui et lui proposa le poste d'inspecteur de l'enseignement officiel dans la province de Brabant. Il hésita mais sur l'insistance d'Achille Wayez, bourgmestre de Braine, il resta en poste dans notre localité. Il fut: collaborateur aux journaux Wallonia et l'Annonce Brabançonne (sous le pseudo : "Céjiesse" ses initiales : CJS). En tant qu'instituteur il estimait que l'éducation des enfants du peuple devait être réalisée en fonction de l'instruction laïque, scientifique, comme nombre de bourgeois le revendiquaient au milieu du XIXème siècle. C'est pourquoi il voulut toujours garder une totale indépendance à l'égard du clergé, et à Braine-l'Alleud, cela signifiait une distance très nette par rapport au Curé-Doyen d'alors, Adolphe Hoofs, dont la force de caractère était fortement trempée par une obédience farouche à la seule hiérarchie ecclésiastique. C'est pour cette raison que Schépers se rallia d'emblée au milieu libéral brainois et qu'il fut un des membres fondateurs du cercle libéral "Le Progrès" en juin 1884 lors d'une réunion qui se tint chez Albert Daye à l'Estrée,[[Chaussée d'Alsemberg]].Il revendiqua aussi sa participation au cercle de la Libre-Pensée du Brabant. Il était aussi président du cercle pédagogique cantonal. Il a publié plusieurs livres soit à finalité pédagogique, soit à vocation culturelle tels que son récit de la bataille de Waterloo (1894) et un réputé almanach brainois (1891). Dans le cimetière du centre, un mémorial rappelle également son souvenir, il a été élevé sur sa tombe par ses anciens amis et élèves en octobre 1909. Père d'Ivan (né le 27 juin 1873) et de Juliette Schépers (née le 5 février 1877).
+
'''Schépers Constant-Joseph''' : né à Grez-Doiceau le 26 septembre 1849 et décédé à Braine-l'Alleud, le 2 mars 1909. Fils de Constant Joseph Schépers et de Jeanne Guilmain. Il épouse Marie-Thérèse Rémy, originaire de Grez-Doiceau, comme lui. le 4 septembre 1872. Son père était décédé pendant son service militaire, le 31 août 1868 et il était déjà orphelin maternel depuis ses 7 ans.  Il fut nommé sous-instituteur à Braine-l'Alleud en avril 1869, puis Instituteur en chef en novembre 1874. En 1880, le gouvernement libéral de Frère-Orban pensa à lui et lui proposa le poste d'inspecteur de l'enseignement officiel dans la province de Brabant. Il hésita mais sur l'insistance d'Achille Wayez, bourgmestre de Braine, il resta en poste dans notre localité.C'est Constant Schépers qui devint titulaire de la direction de l'école primaire lors de son transfert de la rue de l'Ancien Bourg actuelle à la rue Schépers alors nommée rue de l'enseignement.En charge de l'organisation générale des classes, il fut aussi et surtout un pédagogue brillant et renommé.Il voulut stimuler ses élèves à s'améliorer et leur proposait volontiers de se présenter au concours organisés entre les écoles dans des épreuves visant à améliorer le niveau des connaissances et la formation du caractère pour permettre au plus grand nombre d'entre eux d'entrer dans la vie sociale munis d'un solide bagage. Il fut: collaborateur aux journaux Wallonia et l'Annonce Brabançonne (sous le pseudo : "Céjiesse" ses initiales : CJS). En tant qu'instituteur il estimait que l'éducation des enfants du peuple devait être réalisée en fonction de l'instruction laïque, scientifique, comme nombre de bourgeois le revendiquaient au milieu du XIXème siècle. C'est pourquoi il voulut toujours garder une totale indépendance à l'égard du clergé, et à Braine-l'Alleud, cela signifiait une distance très nette par rapport au Curé-Doyen d'alors, Adolphe Hoofs, dont la force de caractère était fortement trempée par une obédience farouche à la seule hiérarchie ecclésiastique. C'est pour cette raison que Schépers se rallia d'emblée au milieu libéral brainois et qu'il fut un des membres fondateurs du cercle libéral "Le Progrès" en juin 1884 lors d'une réunion qui se tint chez Albert Daye à l'Estrée,[[Chaussée d'Alsemberg]].Il revendiqua aussi sa participation au cercle de la Libre-Pensée du Brabant. Il était aussi président du cercle pédagogique cantonal. Il a publié plusieurs livres soit à finalité pédagogique, soit à vocation culturelle tels que son récit de la bataille de Waterloo (1894) et un réputé almanach brainois (1891). Dans le cimetière du centre, un mémorial rappelle également son souvenir, il a été élevé sur sa tombe par ses anciens amis et élèves en octobre 1909. Père d'Ivan (né le 27 juin 1873) et de Juliette Schépers (née le 5 février 1877). In memoriam. Ph.B.
'''Scocaert Elisa''' : née à Braine-l'Alleud le 23 septembre 1854 et y décédée le 28 avril 1911. Epouse de Van Cabeke Victor.
'''Scocaert Elisa''' : née à Braine-l'Alleud le 23 septembre 1854 et y décédée le 28 avril 1911. Epouse de Van Cabeke Victor.

Version du 19 juin 2015 à 07:35

Outils personnels
Navigation
Territoire et nature: