Rue du Ménil

De Wiki - Braine-l'Alleud .

La '''ferme du Ménil''' (chemin du Roussart proche le chemin de l'Infante) était historiquement le centre de la Seigneurie et possédait plusieurs biens, notamment une grande terre au Roussart, un pré dans la Praye vers Sart-Moulin, et l'importante pièce de terre que coupe la ligne du chemin de fer 124 à la hauteur du Baty Gigot et dont la partie vers l'Estrée est bâtie depuis plus de vingt cinq ans. Cette pièce de terre se nommait ''"le champ du XVème bonnier''. Le morcellement de cette seigneurie foncière s'effectua en deux périodes. Le 24 juillet 1805, le " ''fermier général des biens délaissés par feue Madame de Marsan : Jacques Ignace Vandenbroecke'' mis en location les terres du Roussart séparément des pièces situées sous Braine-l'Alleud.Le 4 août 1812, le fermier adjudicataire Adrien De Rue (originaire de Hoves près d'Enghien)abandonne la ferme pour résider au moulin de Mont-Saint-Jean suite à son veuvage. Son jardinier Jacques Jacques y reste comme gardien et occupant.  En août 1814, le morcellement se poursuit et le cultivateur Jacques Jacques ne prend plus en location que 4 hectares et demi sur les 77 hectares 22 ares que comportait le bail initial (arpentage de 1742 confirmé en 1777).  Toutes les terres furent adjugées en baux séparés à différents locataires. En 1819, il restait encore des bâtiments contre le chemin de l'Infante. Utilisés longtemps comme dépendances rurales, on fit abattre dans les années suivantes ces derniers vestiges du manoir médiéval (en très mauvais état). Le plan Craan, dessiné en 1816, pour situer le théâtre des opérations militaires du 18 juin 1815, témoigne encore de l'imposante bâtisse qui s'élevait à cet endroit.Dans la suite, la ferme fut louée avec le champ du XVème bonnier et d'autres petites pièces cultivables, et passa aux familles Hanssens (de 1848 à 1890), à Jules Dubois (natif de Waterloo) dit "Fichain" entre 1900 et la Saint-André 1917, date où s'installe la famille de Gustave Spect natif d'Ophain dit " el Djo". Enfin, à la Saint-Jean d'hiver 1937, s'installe Florian Dujacquière (dit:Jean le fin) et sa famille,qui feront l'acquisition de la ferme et de certaines terres des héritiers du notaire Gillis. Les descendants Joseph puis Jean-Pierre Dujacquière continuent le courageux métier de l'agriculture en nos périodes si contraignantes....
La '''ferme du Ménil''' (chemin du Roussart proche le chemin de l'Infante) était historiquement le centre de la Seigneurie et possédait plusieurs biens, notamment une grande terre au Roussart, un pré dans la Praye vers Sart-Moulin, et l'importante pièce de terre que coupe la ligne du chemin de fer 124 à la hauteur du Baty Gigot et dont la partie vers l'Estrée est bâtie depuis plus de vingt cinq ans. Cette pièce de terre se nommait ''"le champ du XVème bonnier''. Le morcellement de cette seigneurie foncière s'effectua en deux périodes. Le 24 juillet 1805, le " ''fermier général des biens délaissés par feue Madame de Marsan : Jacques Ignace Vandenbroecke'' mis en location les terres du Roussart séparément des pièces situées sous Braine-l'Alleud.Le 4 août 1812, le fermier adjudicataire Adrien De Rue (originaire de Hoves près d'Enghien)abandonne la ferme pour résider au moulin de Mont-Saint-Jean suite à son veuvage. Son jardinier Jacques Jacques y reste comme gardien et occupant.  En août 1814, le morcellement se poursuit et le cultivateur Jacques Jacques ne prend plus en location que 4 hectares et demi sur les 77 hectares 22 ares que comportait le bail initial (arpentage de 1742 confirmé en 1777).  Toutes les terres furent adjugées en baux séparés à différents locataires. En 1819, il restait encore des bâtiments contre le chemin de l'Infante. Utilisés longtemps comme dépendances rurales, on fit abattre dans les années suivantes ces derniers vestiges du manoir médiéval (en très mauvais état). Le plan Craan, dessiné en 1816, pour situer le théâtre des opérations militaires du 18 juin 1815, témoigne encore de l'imposante bâtisse qui s'élevait à cet endroit.Dans la suite, la ferme fut louée avec le champ du XVème bonnier et d'autres petites pièces cultivables, et passa aux familles Hanssens (de 1848 à 1890), à Jules Dubois (natif de Waterloo) dit "Fichain" entre 1900 et la Saint-André 1917, date où s'installe la famille de Gustave Spect natif d'Ophain dit " el Djo". Enfin, à la Saint-Jean d'hiver 1937, s'installe Florian Dujacquière (dit:Jean le fin) et sa famille,qui feront l'acquisition de la ferme et de certaines terres des héritiers du notaire Gillis. Les descendants Joseph puis Jean-Pierre Dujacquière continuent le courageux métier de l'agriculture en nos périodes si contraignantes....
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Une deuxième ferme en importance était la ferme Sottiaux (rue Pergère 55) actuellement transformée en maison contemporaine, qui remonte 1711, quant à sa fondation. Elle fut également louée jusqu'à la fin de son occupation à vocation agricole. Elle porta le surnom de "Courtes Bottes" au XIXème siècle, parce qu'elle fut longtemps occupée par la famille de Lambert Arcq originaire de Glabais, qui avait auparavant cultivé dans une ferme de cette localité qui portait ce nom. Les "''Courtes Bottes''" firent place en 1894 à d'autres locataires temporaires, puis ce furent les Sottiaux à partir de 1900 jusqu'à 1985, date du décès de Charles Sottiaux fils. En 1989, la ferme et ses alentours furent mis en vente.
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Une deuxième ferme en importance était la '''ferme Sottiaux''' (rue Pergère 55) actuellement transformée en maison contemporaine, qui remonte 1711, quant à sa fondation. Elle fut également louée jusqu'à la fin de son occupation à vocation agricole. Elle porta le surnom de "Courtes Bottes" au XIXème siècle, parce qu'elle fut longtemps occupée par la famille de Lambert Arcq originaire de Glabais, qui avait auparavant cultivé dans une ferme de cette localité qui portait ce nom. Les "''Courtes Bottes''" firent place en 1894 à d'autres locataires temporaires, puis ce furent les Sottiaux à partir de 1900 jusqu'à 1985, date du décès de Charles Sottiaux fils. En 1989, la ferme et ses alentours furent mis en vente.
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La troisième place, en fonction de l'ancienneté, revient à la Ferme du Houzart, située rue Jean Volders, qui fut la propriété de deux familles successives, les Charlier (deuxième moitié du XVIIIème siècle) et les Jacqmin et parmi ceux-ci Pierre, Henri et Philomène du Houzart laissèrent le souvenir dans les familles du Ménil. La ferme avait un verger dont la particularité était qu'on y trouvait une variété ancienne de pommes, de forme quasi triangulaire, qui a aujourd'hui complètement disparu. La ferme fut vendue en 1915 à Omer Lécrivain (natif de Notre-Dame Louvignies) qui épousa Adèle Gilot native du Ménil. La ferme cessa son exploitation au milieu des années 1960.
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La troisième place, en fonction de l'ancienneté, revient à la '''ferme du Houzart''', située rue Jean Volders, qui fut la propriété de deux familles successives, les Charlier (deuxième moitié du XVIIIème siècle) et les Jacqmin et parmi ceux-ci Pierre, Henri et Philomène du Houzart laissèrent le souvenir dans les familles du Ménil. La ferme avait un verger dont la particularité était qu'on y trouvait une variété ancienne de pommes, de forme quasi triangulaire, qui a aujourd'hui complètement disparu. La ferme fut vendue en 1915 à Omer Lécrivain (natif de Notre-Dame Louvignies) qui épousa Adèle Gilot native du Ménil. La ferme cessa son exploitation au milieu des années 1960.
    
    
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En 1855, le maître maçon et ancien militaire sous l'Empire et combattant de 1830, Thomas Adriaens, né le 2 décembre 1791 à Braine-l'Alleud, restaure et agrandit la maison et les bâtiments annexes.Ce bâtiment était dénommé " ''au plat de patates'' " du nom d'un ancien estaminet qui servait de relais pour les ouvriers des alentours. Thomas Adriaens et son épouse Caroline Delval en deviennent les propriétaire et la maison restera dans la famille jusqu'en 2000 (pour les numéros 155 et 157) et encore actuellement pour le numéro 159. La ferme Adrians (l'orthographe du nom a varié pour une partie de la famille au cours du XIXème siècle) fut en activité des années 1860 à 1977.  
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En 1855, le maître maçon et ancien militaire sous l'Empire et combattant de 1830, Thomas Adriaens, né le 2 décembre 1791 à Braine-l'Alleud, restaure et agrandit la maison et les bâtiments annexes.Ce bâtiment était dénommé " ''au plat de patates'' " du nom d'un ancien estaminet qui servait de relais pour les ouvriers des alentours. Thomas Adriaens et son épouse Caroline Delval en deviennent les propriétaire et la maison restera dans la famille jusqu'en 2000 (pour les numéros 155 et 157) et encore actuellement pour le numéro 159. La '''ferme Adrians''' (l'orthographe du nom a varié pour une partie de la famille au cours du XIXème siècle) fut en activité des années 1860 à 1977.  

Version du 12 mars 2011 à 10:21

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