Anciens Brainois

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'''Adriaens Thomas :''' né à Braine-l'Alleud (Ménil) le 1er décembre 1791 et décédé à Waterloo (rue Coleau) le 8 mai 1878, fils d'Henri Adriaens et de Catherine Dubois. Epoux de Caroline Delval (native des Hauts-Tiennes). Maçon de profession, il travaille notamment pour Henri Vandercam (principal entrepreneur en construction de la période Hollandaise). Conscrit en mai 1811, enrôlé dans le 112ème de ligne,sert en Toscane (Italie) puis participe à la campagne napoléonienne en Allemagne (combats de Lützen et Bautsen)et rentre en Belgique début 1814. Disparu lors des Cent-Jours (impossible de retrouver son matricule aux archives hollandaises et bruxelloises). La paix venue, il se marie après la terrible disette de 1816 (récoltes largement insuffisantes) en octobre 1817. Son foyer était dans le parc actuel du Collège Cardinal Mercier (la maison a été rasée en 1855 suite à un accord avec les Boucqueau de Neuve-Cour (Lillois)). Il est père de 8 enfants dont 5 nés avant 1830. En septembre 1830, il se rallie sans hésitation à la troupe des volontaires brainois qui monte aux barricades à Bruxelles.Il emmène deux proches parents avec lui (Jean-Baptiste Matheys dit " ''Tich du blanc bois''" et Jean-Baptiste Arnould dit : "colporteur" (pour le distinguer de son père homonyme dit : "blanchisseur").Il revient fin novembre 1830, après les premiers combats de l'indépendance. A partir de juillet 1855 il achète la maison face à la chapelle Notre-Dame des Fièvres, anciennement appelée " le cabaret du plat de patates " et y tient à son tour cabaret jusqu'aux environs de 1873.Décoré de la médaille de Sainte-Hélène en 1858, comme tant d'autres anciens conscrits du premier Empire. Il part résider chez sa fille Pétronille Ghislaine épouse de Florentin Nicaise (entrepreneur de pavages)début 1877.
'''Adriaens Thomas :''' né à Braine-l'Alleud (Ménil) le 1er décembre 1791 et décédé à Waterloo (rue Coleau) le 8 mai 1878, fils d'Henri Adriaens et de Catherine Dubois. Epoux de Caroline Delval (native des Hauts-Tiennes). Maçon de profession, il travaille notamment pour Henri Vandercam (principal entrepreneur en construction de la période Hollandaise). Conscrit en mai 1811, enrôlé dans le 112ème de ligne,sert en Toscane (Italie) puis participe à la campagne napoléonienne en Allemagne (combats de Lützen et Bautsen)et rentre en Belgique début 1814. Disparu lors des Cent-Jours (impossible de retrouver son matricule aux archives hollandaises et bruxelloises). La paix venue, il se marie après la terrible disette de 1816 (récoltes largement insuffisantes) en octobre 1817. Son foyer était dans le parc actuel du Collège Cardinal Mercier (la maison a été rasée en 1855 suite à un accord avec les Boucqueau de Neuve-Cour (Lillois)). Il est père de 8 enfants dont 5 nés avant 1830. En septembre 1830, il se rallie sans hésitation à la troupe des volontaires brainois qui monte aux barricades à Bruxelles.Il emmène deux proches parents avec lui (Jean-Baptiste Matheys dit " ''Tich du blanc bois''" et Jean-Baptiste Arnould dit : "colporteur" (pour le distinguer de son père homonyme dit : "blanchisseur").Il revient fin novembre 1830, après les premiers combats de l'indépendance. A partir de juillet 1855 il achète la maison face à la chapelle Notre-Dame des Fièvres, anciennement appelée " le cabaret du plat de patates " et y tient à son tour cabaret jusqu'aux environs de 1873.Décoré de la médaille de Sainte-Hélène en 1858, comme tant d'autres anciens conscrits du premier Empire. Il part résider chez sa fille Pétronille Ghislaine épouse de Florentin Nicaise (entrepreneur de pavages)début 1877.
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Adriaens Jean-Baptiste : né à Braine-l'Alleud (Ménil) le 26 mai 1831 et y décédé le 26 juin 1916. Surnommé : " Djean d'Thomas " maçon et cultivateur. Conscrit en 1851, il fait deux années de service militaire. Ce qui lui vaut de faire partie de la société des anciens militaires sous Léopold 1er fondée à Braine-l'Alleud en 1896. Vers 1890, il se consacre à l'agriculture avec ses quatre enfants.Son fils Eugène, comme le plus jeune, François, reprennent les biens paternels et cultivent à leur tour.Sa ferme fut incendiée en mai 1888 et reconstruite quelques mois après. C'est Charles Boucqueau qui hébergera Jean-Baptiste, sa femme Angélique Glibert (née au Roussart sous Waterloo)et leur fils aîné Eugène, les autres enfants résideront chez les cousins. En 1915, son fils François est arrêté par les Allemands et cette courte arrestation (une erreur de personne) aura raison de la santé du patriarche.  
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'''Adriaens Jean-Baptiste :''' né à Braine-l'Alleud (Ménil) le 26 mai 1831 et y décédé le 26 juin 1916. Surnommé : " Djean d'Thomas " maçon et cultivateur. Conscrit en 1851, il fait deux années de service militaire. Ce qui lui vaut de faire partie de la société des anciens militaires sous Léopold 1er fondée à Braine-l'Alleud en 1896. Vers 1890, il se consacre à l'agriculture avec ses quatre enfants.Son fils Eugène, comme le plus jeune, François, reprennent les biens paternels et cultivent à leur tour.Sa ferme fut incendiée en mai 1888 et reconstruite quelques mois après. C'est Charles Boucqueau qui hébergera Jean-Baptiste, sa femme Angélique Glibert (née au Roussart sous Waterloo)et leur fils aîné Eugène, les autres enfants résideront chez les cousins. En 1915, son fils François est arrêté par les Allemands et cette courte arrestation (une erreur de personne) aura raison de la santé du patriarche.  
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Adrians Eugène (Pierre Joseph) : né à Braine-l'Alleud (Ménil) le 23 février 1874 et y décédé le 25 avril 1965. Surnommé " Eugène Djean d'Thomas ". Paveur puis agriculteur, il reprend à 25 ans la ferme dite de la Maloue (partie montante vers Waterloo de la rue Légère Eau après le carrefour avec la rue Baty Gigot) où il passera toute sa vie. Epoux d'Elisa Lefevre (native de Merbraine) dont il aura 7 enfants. Veuf en 1923. L'orthographe du nom de famille reprise n'est pas erronée ! L'absence du " e " provient d'une variation entre l'acte de naissance de son père en 1831 (pas de "e") et celui de son décès !
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'''Adrians Eugène (Pierre Joseph) :''' né à Braine-l'Alleud (Ménil) le 23 février 1874 et y décédé le 25 avril 1965. Surnommé " Eugène Djean d'Thomas ". Paveur puis agriculteur, il reprend à 25 ans la ferme dite de la Maloue (partie montante vers Waterloo de la rue Légère Eau après le carrefour avec la rue Baty Gigot) où il passera toute sa vie. Epoux d'Elisa Lefevre (native de Merbraine) dont il aura 7 enfants. Veuf en 1923. L'orthographe du nom de famille reprise n'est pas erronée ! L'absence du " e " provient d'une variation entre l'acte de naissance de son père en 1831 (pas de "e") et celui de son décès !
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Allard Justinien : né à Braine-l'Alleud le 26 novembre 1822 et y décédé le 11 mars 1912. Fils de Jacques Allard et de Marie Jacqmin.
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'''Allard Justinien :''' né à Braine-l'Alleud le 26 novembre 1822 et y décédé le 11 mars 1912. Fils de Jacques Allard et de Marie Jacqmin.
Il épouse Odile Minne le 18 septembre 1849 avec laquelle il a 8 enfants. Fils d'un simple colporteur de cotonelles, devenu par après négociant sédentaire, Justinien Allard acquiert en 1855 (le jour du réveillon de Noël !) la grande maison Fortemps sise Grand-Place n°4. Il y installe une teinturerie de toiles de coton qu'il transfère à la Goette en 1867. En 1883, il fait construire un grand tissage à vapeur. Cette usine s'étendra vers le haut après 19OO. La maison de textiles Allard-Minne est ensuite transmise à la seconde génération, celle de ses fils, Louis et Charles. Réussite sociale, à l'écart de la vie publique, Justinien Allard vivra sans s'impliquer dans la politique locale, malgré son poids social. Exception que brisent les deux générations suivantes. Sa fille Juliette épousera le sculpteur Desenfans. Il fit construire la magnifique serre de l'arrière de sa propriété par l'architecte Bala (palais Royal de Laeken).
Il épouse Odile Minne le 18 septembre 1849 avec laquelle il a 8 enfants. Fils d'un simple colporteur de cotonelles, devenu par après négociant sédentaire, Justinien Allard acquiert en 1855 (le jour du réveillon de Noël !) la grande maison Fortemps sise Grand-Place n°4. Il y installe une teinturerie de toiles de coton qu'il transfère à la Goette en 1867. En 1883, il fait construire un grand tissage à vapeur. Cette usine s'étendra vers le haut après 19OO. La maison de textiles Allard-Minne est ensuite transmise à la seconde génération, celle de ses fils, Louis et Charles. Réussite sociale, à l'écart de la vie publique, Justinien Allard vivra sans s'impliquer dans la politique locale, malgré son poids social. Exception que brisent les deux générations suivantes. Sa fille Juliette épousera le sculpteur Desenfans. Il fit construire la magnifique serre de l'arrière de sa propriété par l'architecte Bala (palais Royal de Laeken).
    
    
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Annendyck Clara : né à Braine-l'Alleud le 6 janvier 1911 et y décédée le 7 février 2011, à l'âge de 100 ans. Epouse de Lurquin François. A résidé au home du "Rossignol".
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'''Annendyck Clara :''' né à Braine-l'Alleud le 6 janvier 1911 et y décédée le 7 février 2011, à l'âge de 100 ans. Epouse de Lurquin François. A résidé au home du "Rossignol".
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Arcq Léon : né à Ophain le 10 novembre 1893 et tué à Dixmude le 29 septembre 1918. Fils de Arcq Léopold et de Renotte Célestine. Soldat au 9ème Régiment de Ligne. Inhumé au cimetière militaire de Caesberke, exhumé le 18 mars 1922.
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'''Arcq Léon :''' né à Ophain le 10 novembre 1893 et tué à Dixmude le 29 septembre 1918. Fils de Arcq Léopold et de Renotte Célestine. Soldat au 9ème Régiment de Ligne. Inhumé au cimetière militaire de Caesberke, exhumé le 18 mars 1922.
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Arnould Emile : né à Braine-l'Alleud, Ménil, le 16 janvier 1849 et y décédé le 4 avril 1925, fils de Pierre Arnould et de Marie-Thérèse Adriaens. Epoux de Marie Kaivez (née à Meysse le 1er novembre 1844 et décédée à Braine l'Alleud le 22 juin 1925). Surnommé " el crolé du mainy " (à ne pas confondre avec le " crolé minique " de la Planche aux Pêcheurs " dont le nom de famille était Gossiaux), ouvrier maçon (avec son oncle J.Bte Adrians), propriétaire de la maison rue du ménil 153 (abattue pour l'élargissement de la rue en juillet 1983).  
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'''Arnould Emile :''' né à Braine-l'Alleud, Ménil, le 16 janvier 1849 et y décédé le 4 avril 1925, fils de Pierre Arnould et de Marie-Thérèse Adriaens. Epoux de Marie Kaivez (née à Meysse le 1er novembre 1844 et décédée à Braine l'Alleud le 22 juin 1925). Surnommé " el crolé du mainy " (à ne pas confondre avec le " crolé minique " de la Planche aux Pêcheurs " dont le nom de famille était Gossiaux), ouvrier maçon (avec son oncle J.Bte Adrians), propriétaire de la maison rue du ménil 153 (abattue pour l'élargissement de la rue en juillet 1983).  
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Arnould Jean-Baptiste : né à Braine-l'Alleud, Roussart (actuellement sous Waterloo) le 9 novembre 1779 et décédé au Ménil (Braine-l'Alleud) le 21 octobre 1850. Epoux d'Elisabeth Adriaens. Après son veuvage en 1818, il épouse en secondes noces Marie Engels. Surnommé : " le blanchisseur ". Journalier au Roussart et ensuite, par reprise de l'activité de la famille de son épouse, avec le rachat de la maison et le terrain d'héritage, devient blanchisseur de toiles de lin. Activité qui connut une certaine ampleur entre 1780 et 1840. (voir aussi Adriaens Pierre, Albert Veny, Humbert Veny, Jean-Baptiste Matheys qui furent avec Louis Adrians à l'Estrée les blanchisseurs de toiles de lin de cette époque). Eut de son mariage sept enfants survivants ayant fondé famille !  
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'''Arnould Jean-Baptiste :''' né à Braine-l'Alleud, Roussart (actuellement sous Waterloo) le 9 novembre 1779 et décédé au Ménil (Braine-l'Alleud) le 21 octobre 1850. Epoux d'Elisabeth Adriaens. Après son veuvage en 1818, il épouse en secondes noces Marie Engels. Surnommé : " le blanchisseur ". Journalier au Roussart et ensuite, par reprise de l'activité de la famille de son épouse, avec le rachat de la maison et le terrain d'héritage, devient blanchisseur de toiles de lin. Activité qui connut une certaine ampleur entre 1780 et 1840. (voir aussi Adriaens Pierre, Albert Veny, Humbert Veny, Jean-Baptiste Matheys qui furent avec Louis Adrians à l'Estrée les blanchisseurs de toiles de lin de cette époque). Eut de son mariage sept enfants survivants ayant fondé famille !  
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Arnould Jean-Baptiste : né au ménil sous Braine-l'Alleud le 30 novembre 1805, fils de Jean-Baptiste Arnould et d'Elisabeth Adriaens, surnommé : " le colporteur ". Marchand itinérant d'articles textiles, il établit son foyer au chenois sous Braine, à la limite de Rhode-Saint-Genèse.
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'''Arnould Jean-Baptiste :''' né au ménil sous Braine-l'Alleud le 30 novembre 1805, fils de Jean-Baptiste Arnould et d'Elisabeth Adriaens, surnommé : " le colporteur ". Marchand itinérant d'articles textiles, il établit son foyer au chenois sous Braine, à la limite de Rhode-Saint-Genèse.
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Arnould Pierre : né au ménil le 20 avril 1808 et y décédé le 20 octobre 1878, fils de Jean-Baptiste Arnould et d'Elisabeth Adriaens. Epoux de Marie-Thérèse Adriaens (née et décédée au ménil les 18 octobre 1808 et 31 mars 1879). Ouvrier paveur, propriétaire d'une maison (numéro 57 pour la période 1870-90) située sentier du ménil (abattue en 1899).
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'''Arnould Pierre :''' né au ménil le 20 avril 1808 et y décédé le 20 octobre 1878, fils de Jean-Baptiste Arnould et d'Elisabeth Adriaens. Epoux de Marie-Thérèse Adriaens (née et décédée au ménil les 18 octobre 1808 et 31 mars 1879). Ouvrier paveur, propriétaire d'une maison (numéro 57 pour la période 1870-90) située sentier du ménil (abattue en 1899).
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Version du 1 octobre 2011 à 08:31

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