Anciens Brainois
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Il y installe un commerce de grains qui passera ensuite à son beau-fils Oscar Desmet. De son mariage avec Elisabeth Faignoy, il aura 3 filles, Julie (qui épousera Oscar Desmet), Jeanne et Marie-Adrienne. Il réside après 1900, rue Schépers (alors rue de l'enseignement). | Il y installe un commerce de grains qui passera ensuite à son beau-fils Oscar Desmet. De son mariage avec Elisabeth Faignoy, il aura 3 filles, Julie (qui épousera Oscar Desmet), Jeanne et Marie-Adrienne. Il réside après 1900, rue Schépers (alors rue de l'enseignement). | ||
- | '''Wayez Achille''' : né à Braine-l'Alleud le 6 janvier 1839 et y décédé le 8 avril 1905. Fils de Pierre Wayez et de Célestine Capitte. Son frère aîné Emile étant un des membres fondateurs de la Ligue de l'Enseignement (mouvement de promotion des connaissances laîques et scientifiques fondé en 1864) Achille milite parmi les premiers libéraux | + | '''Wayez Achille''' : né à Braine-l'Alleud le 6 janvier 1839 et y décédé le 8 avril 1905. Fils de Pierre Wayez et de Célestine Capitte. Son frère aîné Emile étant un des membres fondateurs de la Ligue de l'Enseignement (mouvement de promotion des connaissances laîques et scientifiques fondé en 1864) Achille milite parmi les premiers libéraux sensibles à la séparation des pouvoirs civils et religieux. Il se porte candidat sur la liste libérale en octobre 1866 et est élu conseiller communal. Sa candidature de Bourgmestre est validée par le Gouvernement (arrêté royal en date du 20 mars 1867). Lors des toutes premières réunions du collège échevinal, puis du conseil communal, il présente un dossier visant à introduire au bureau de la poste de Braine les livrets d'épargne ouvrière. En tant que président du Bureau de Bienfaisance, il fait abolir la coutume de soumettre en place publique l'entretien des enfants abandonnés au "moins disant" (la commune réduisant ainsi sa charge financière dans l'obligation légale nommée : domicile de secours). |
- | Il est reconduit dans sa fonction de bourgmestre sans discontinuer jusqu'en décembre 1890. Il fit améliorer sensiblement l'infrastructure de l'enseignement communal, faisant créer | + | Il est reconduit dans sa fonction de bourgmestre sans discontinuer jusqu'en décembre 1890. Il fit améliorer sensiblement l'infrastructure de l'enseignement communal, faisant créer les bâtiments de la nouvelle école communale du Centre (rue Schépers) et de celle de Mont-Saint-Pont. Il organisa les deux écoles et les dota de moyens pédagogiques modernisés. Il est aussi à la base de la création de l'école de musique (prédécesseur de l'académie) ainsi que l'organisation d'un cours de dessin professionnel, à la base de la future école industrielle. |
Son mayorat vit aussi le premier essor industriel significatif, grâce à la création des deux gares, celle du centre et celle de Sart-Moulin, qui multiplièrent les débouchés de ces activités. | Son mayorat vit aussi le premier essor industriel significatif, grâce à la création des deux gares, celle du centre et celle de Sart-Moulin, qui multiplièrent les débouchés de ces activités. | ||
- | Il part en 1891 vivre à Bruxelles ville où il est directeur d'usine. Il revient habiter à Braine en 1904, place Sainte-Anne chez une cousine où il achève ses jours. Premier président du Cercle Libéral " Le Progrès " depuis sa création en juin 1884, il cesse toute activité politique début 1891. En sa mémoire, il fut décidé de créer une artère " rue Wayez " mais la décision fut | + | Il part en 1891 vivre à Bruxelles-ville où il est directeur d'usine. Il revient habiter à Braine en 1904, place Sainte-Anne chez une cousine où il achève ses jours. Premier président du Cercle Libéral " Le Progrès " depuis sa création en juin 1884, il cesse toute activité politique début 1891. En sa mémoire, il fut décidé de créer une artère " rue Wayez " mais la décision fut officialisée bien après. |
A ses funérailles, le collège échevinal refusa que les édiles communales accompagnèrent le convoi, en souvenir du refus du conseil communal en février 1867, d'accompagner officiellement le convoi funèbre de Philippe Derbaix, bourgmestre catholique. | A ses funérailles, le collège échevinal refusa que les édiles communales accompagnèrent le convoi, en souvenir du refus du conseil communal en février 1867, d'accompagner officiellement le convoi funèbre de Philippe Derbaix, bourgmestre catholique. | ||
Son mayorat fut aussi celui de la Guerre Scolaire, lutte acharnée entre l'opinion catholique et l'opinion libérale. | Son mayorat fut aussi celui de la Guerre Scolaire, lutte acharnée entre l'opinion catholique et l'opinion libérale. |