Eglise Saint-Etienne
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1943 (16 et 17 août) : les cloches de l'église Saint-Etienne sont enlevées sur l'ordre des Allemands intéressés par le bronze. Il fallut les remplacer après la guerre. | 1943 (16 et 17 août) : les cloches de l'église Saint-Etienne sont enlevées sur l'ordre des Allemands intéressés par le bronze. Il fallut les remplacer après la guerre. | ||
| - | ''Pierre Chantraine: "Mon grand-père maternel (Victor Graux pour ceux qui l’ont connu) m’a raconté que le jour de l’enlèvement des cloches (Le 16 août 1943, pour la plus grosse, St Etienne, et le 17 août pour les deux autres,St Adrien et St Joseph), il était présent à cet événement avec beaucoup d’autres brainois . Ces derniers étaient fortement irrités par l’évènement et l’ambiance était à la révolte. Il ne put s’empêcher de crier « sales boches ». Cette réflexion ne fut pas du goût de l’occupant qui rechercha de suite le fauteur de trouble. Il m’a toujours dit qu’il a évité d’être arrêté grâce au fleuriste « Lepoivre » qui l’a attiré de force dans sa boutique juste à côté du café du coin, [[Rue Notre-Dame]]. Lors de la construction de l’immeuble à appartements et du fait de la démolition de son magasin (vers les années 60 ?), les anciens s’en souviendront, ce fleuriste a émigré | + | ''Pierre Chantraine: "Mon grand-père maternel (Victor Graux pour ceux qui l’ont connu) m’a raconté que le jour de l’enlèvement des cloches (Le 16 août 1943, pour la plus grosse, St Etienne, et le 17 août pour les deux autres,St Adrien et St Joseph), il était présent à cet événement avec beaucoup d’autres brainois . Ces derniers étaient fortement irrités par l’évènement et l’ambiance était à la révolte. Il ne put s’empêcher de crier « sales boches ». Cette réflexion ne fut pas du goût de l’occupant qui rechercha de suite le fauteur de trouble. Il m’a toujours dit qu’il a évité d’être arrêté grâce au fleuriste « Lepoivre » qui l’a attiré de force dans sa boutique juste à côté du café du coin, [[Rue Notre-Dame]]. Lors de la construction de l’immeuble à appartements et du fait de la démolition de son magasin (vers les années 60 ?), les anciens s’en souviendront, ce fleuriste a émigré [[Avenue Léon Jourez]]."'' |
1944 (lundi 5 septembre) : retour triomphal du doyen Ulrich Van Belle. Le drapeau belge flotte au clocher de l'église. | 1944 (lundi 5 septembre) : retour triomphal du doyen Ulrich Van Belle. Le drapeau belge flotte au clocher de l'église. | ||
