Collège Cardinal Mercier en France (1940)
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Jules Castiaux : ''"Nous attendons ici que les autobus du Collège arrivent nous chercher. Nous sommes en tous cas inscrits pour le chemin de fer si jamais les autobus n'arrivent pas. Monsieur le Directeur Hanon est-il au Collège? Il ne nous a donné aucune nouvelle. Ici, nous sommes bien, rien ne nous manque si ce n'est la Belgique. Nous avons lu entre nous la lettre du Cardinal Van Roey et la lettre du Roi au président Roosevelt."'' | Jules Castiaux : ''"Nous attendons ici que les autobus du Collège arrivent nous chercher. Nous sommes en tous cas inscrits pour le chemin de fer si jamais les autobus n'arrivent pas. Monsieur le Directeur Hanon est-il au Collège? Il ne nous a donné aucune nouvelle. Ici, nous sommes bien, rien ne nous manque si ce n'est la Belgique. Nous avons lu entre nous la lettre du Cardinal Van Roey et la lettre du Roi au président Roosevelt."'' | ||
- | Mardi 6 août : Jules Castiaux :''"Quand cette lettre vous parviendra, nous serons peut-être déjà à Lyon. Nous partirons d'ici en autocar jusqu'à la station la plus proche. | + | Vendredi 2 août : Jules Castiaux : ''"Conférence de J.Binon sur Alain Fournier. Nous recevons des nouvelles du directeur M.Hanon. Il est au Collège et s'occupe de nous. Le Cardinal ne veut pas qu'un autocar vienne nous reprendre. Nous rentrerons avec les autres réfugiés en train."'' |
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+ | Samedi 3 août : Jules Castiaux : ''"Je parle au matin du Cardinal Mercier. Monsieur Goffaerts me suit à la tribune et parle de la fondation du Collège. La radio se trouve maintenant dans une salle en bas pour les élèves. Je m'intéresse donc à la musique."'' | ||
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+ | Mardi 6 août : Jules Castiaux :''"Quand cette lettre vous parviendra, nous serons peut-être déjà à Lyon. Nous partirons d'ici en autocar jusqu'à la station la plus proche. Là, nous prendrons le train jusqu'à Lyon. A Lyon, nous ne savons pas ce que nous ferons. Les autobus du Collège ne sont pas arrivés. Nous nous préparons donc, ce mardi, à partir. Nous partirons d'ici jeudi matin. Hier, j'ai été à la "Grotte du Soldat" près de Joyeuse : une grotte très intéressante avec 2 grandes salles mais il faut ramper pour y arriver."'' | ||
Jeudi 8 août : départ à 4 heures du matin, dans deux autocars loués à un garagiste pour Le Theil à une cinquantaine de kilomètres. C'est là que tous prendront le train pour Lyon. Dans cette dernière ville, ils sont accueillis par le cardinal Gerlier et le chanoine Bazin au séminaire Saint-Jean à Fourvière durant 5 jours...car impossible d'obtenir un moyen de transport pour la Belgique. Source : [["Le Collège Cardinal Mercier dans la tourmente - Essai de reconstitution de la vie du Collège pendant la seconde guerre mondiale (1940-1945)" par Xavier Cambron (Point Cardinal spécial n°52 - Avril 1995)]] | Jeudi 8 août : départ à 4 heures du matin, dans deux autocars loués à un garagiste pour Le Theil à une cinquantaine de kilomètres. C'est là que tous prendront le train pour Lyon. Dans cette dernière ville, ils sont accueillis par le cardinal Gerlier et le chanoine Bazin au séminaire Saint-Jean à Fourvière durant 5 jours...car impossible d'obtenir un moyen de transport pour la Belgique. Source : [["Le Collège Cardinal Mercier dans la tourmente - Essai de reconstitution de la vie du Collège pendant la seconde guerre mondiale (1940-1945)" par Xavier Cambron (Point Cardinal spécial n°52 - Avril 1995)]] | ||
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+ | Mardi 13 août : Jules Castiaux : ''"A 16 heures, départ de Lyon vers Paray-le-Monial où l'on arrive vers 8 heures du soir. On passe la nuit dans des wagons de la gare de Paray."'' | ||
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+ | Mercredi 14 août : Jules Castiaux : ''"6 heures 02, on quitte Paray pour Moulins. Nous y arrivons à 7 heures du matin (heure allemande). Visite de la ville avant midi (cathédrale, maisons des XVIème et XVIIème siècles,...). De Moulins, nous allons à Vierzon. Nous arrivons à 5 heures à Vierzon. Une heure après, nous prenons un train de réfugiés pour Bruxelles. Nous restons dans le couloir, la plupart du temps debout. Beaucoup de destructions à Compiègne. Maisons détruites tout le long de la route."'' | ||
Jeudi 15 août : Jules Castiaux :''"Assomption en train. Paris a été contourné durant la nuit. Nous apercevons dans les champs un avion allemand abattu. Plus loin, un char d'assaut... Par ci, par là, des maisons au toit délabré, des fils électriques et téléphoniques coupés, des trous, des voitures de chemin de fer percées comme des cribles, un train entier mitraillé,... On atteint Mons dans la soirée vers 7 heures et Bruxelles à 10 heures. Nous logeons à la JOC qui paye le repas."'' | Jeudi 15 août : Jules Castiaux :''"Assomption en train. Paris a été contourné durant la nuit. Nous apercevons dans les champs un avion allemand abattu. Plus loin, un char d'assaut... Par ci, par là, des maisons au toit délabré, des fils électriques et téléphoniques coupés, des trous, des voitures de chemin de fer percées comme des cribles, un train entier mitraillé,... On atteint Mons dans la soirée vers 7 heures et Bruxelles à 10 heures. Nous logeons à la JOC qui paye le repas."'' |