Gare
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- | + | 1873-74 : construction de la ligne Bruxelles-Charleroi sur le territoire de Braine-l'Alleud. La gare y est également en fonction dès le 10 mars 1874. Premiers trajets jusqu'à Lillois pendant un mois, puis jusqu'à Nivelles en juin 1874. Contrairement à ce qui est écrit dans le livre : " Braine-l'Alleud, son histoire d'hier et d'aujourd'hui " paru en 1982, aux Editions Culture et Civilisation (Bruxelles 1160 Avenue G.Lebon) pages 107 et 110, affirmant qu'il n'y avait que deux quais, une simple cloche et un employé pour vendre les tickets au premier coup de cloche, il y eut bien dès le début, un bâtiment (tel qu'il apparaît sur une peinture datant de 1881 et conservée discrètement dans une collection privée) et une famille nommée De Bruxelles ( simple coïncidence) qui fut la première à loger dans une partie de la gare, ainsi que plusieurs employés, dont le premier garde-barrière Pierre Joinneau (nommé Pierre del barrière, évidemment !). (Source : Philippe Buchelot). | |
- | + | 1884 - 85 : construction de la ligne Braine-l'Alleud - Clabecq. Mise en fonction fin 1885, ainsi que de la station de Sart-Moulin. | |
1900 (9 novembre) : collision de trains à la gare de Braine-l'Alleud (2 morts : 2 cheminots). L'enquête administrative conclut à la culpabilité du manoeuvre qui aurait négligé de mettre les signaux réglementaires et aurait occupé les voies par un train de marchandises à l'heure où celles-ci auraient dû être occupées par les trains de voyageurs. | 1900 (9 novembre) : collision de trains à la gare de Braine-l'Alleud (2 morts : 2 cheminots). L'enquête administrative conclut à la culpabilité du manoeuvre qui aurait négligé de mettre les signaux réglementaires et aurait occupé les voies par un train de marchandises à l'heure où celles-ci auraient dû être occupées par les trains de voyageurs. | ||
Début du XXème siècle: les "barrières du chemin de fer" (passage à niveau) étaient faites de deux barrières roulant sur rail que manoeuvrait un homme grand et fort. Cet homme, après de mystérieuses conversations qu'il tenait dans sa cabine vitrée au téléphone mural, déclenchait une sonnerie d'avertissement avant de tourner une sorte de gouvernail de navire qui faisait glisser les barrières devant les gamins et les passants. Ensuite, il manoeuvrait de grands leviers déclenchant ou enclenchant toute une série d'excentriques. (D'après les "Billets de Grand-Père" d'Emile Désirant (Association du Musée de Braine-l'Alleud - 1981). | Début du XXème siècle: les "barrières du chemin de fer" (passage à niveau) étaient faites de deux barrières roulant sur rail que manoeuvrait un homme grand et fort. Cet homme, après de mystérieuses conversations qu'il tenait dans sa cabine vitrée au téléphone mural, déclenchait une sonnerie d'avertissement avant de tourner une sorte de gouvernail de navire qui faisait glisser les barrières devant les gamins et les passants. Ensuite, il manoeuvrait de grands leviers déclenchant ou enclenchant toute une série d'excentriques. (D'après les "Billets de Grand-Père" d'Emile Désirant (Association du Musée de Braine-l'Alleud - 1981). | ||
- | 1908 : construction d'un passage sous les voies du chemin de fer. | + | 1908 : construction d'un passage sous les voies du chemin de fer. L'entrepreneur des travaux (visible sur une photo d'époque) était Jean-Baptiste Pays, le père d'Alexandre et le grand-père d'Ernest Pays, tous deux architectes. |
1913 : construction du hangar marchand. | 1913 : construction du hangar marchand. |