Anciens Brainois

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'''Parvais Véronique''' : née à Nivelles, le 25 mars 1959 et décédée à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac, le 3 juillet 2006. Fille de Parvais José et de Lebrun Yvette. Soeur de Parvais Louis-Marie, Hervé et Pascale. Epouse de Dujardin Serge. Maman de Dujardin Maxime et Jill. A habité [[Avenue des Coquelicots]], clos du Champ d'Abeiche,...
'''Parvais Véronique''' : née à Nivelles, le 25 mars 1959 et décédée à Ophain-Bois-Seigneur-Isaac, le 3 juillet 2006. Fille de Parvais José et de Lebrun Yvette. Soeur de Parvais Louis-Marie, Hervé et Pascale. Epouse de Dujardin Serge. Maman de Dujardin Maxime et Jill. A habité [[Avenue des Coquelicots]], clos du Champ d'Abeiche,...
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'''Pastur Félix-Georges''' dit : "Géo" né à Braine-l'Alleud le 25 août 1878 et décédé le 12 février 1962 à La Hulpe. Fils de Clémentine Victorine Pastur et de père inconnu. Georges Pastur est une personnalité du monde journalistique belge. Neveu de l'imprimeur et commerçant Léon Pastur, il grandit dans cette famille, dès qu'il est en âge de travailler il participe aux travaux de l'imprimerie du Lion dirigée par son oncle. Devenu vers ses 20 ans co rédacteur de l'Annonce Brabançonne, il se passionne pour le sport en général, les débuts du cyclisme de randonnée, puis de compétition en particulier. Il croise le fer (ou les rayons) avec d'autres cyclos amateurs, tels que Defalque, Devalkeneer et autres champions locaux ou régionaux. Ses chroniques sont signées : Gé pédalé.... Devenu journaliste à Bruxelles avant la première guerre mondiale, il crée pendant le conflit une rubrique : " le courrier des soldats " visant à acheminer les lettres des militaires bloqués derrière l'Yser auprès de leurs familles. Plus tard, après l'armistice, il crée le journal Le Brainois, qui sera un des trois principaux hebdomadaires de notre commune, jusqu'au début de la seconde guerre mondiale. Il se retire alors de la vie journalistique. Mais il publiera encore des chroniques locales dans le journal libéral Le Publicateur de Wavre, sans contenu politique, ce qui lui vaudra parfois des déconvenues de confrères plus engagés. Il possède aussi une petite boutique de papeterie et autres objets de décoration d'intérieur,chaussée d'Alsemberg puis rue de l'école (n° 7). Membre de la Société Royale d'Harmonie de Braine-l'Alleud, il assume la percussion depuis son adolescence.Malade les dernières semaines de sa vie, il décède dans la clinique du Docteur Dersheid.  
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'''Pastur Félix-Georges''' dit : "Géo" né à Braine-l'Alleud le 25 août 1878 et décédé le 12 février 1962 à La Hulpe. Fils de Clémentine Victorine Pastur et de père inconnu. Il épouse le 10 mai 1902, Marie Ghislaine Walschaerts, fille des commerçants Walschaerts - Coré (au coin de la rue du Serment et de la rue Jules Hans).Georges Pastur est une personnalité du monde journalistique belge. Neveu de l'imprimeur et commerçant Léon Pastur, il grandit dans cette famille. Dès qu'il est en âge de travailler, il participe aux travaux de l'imprimerie "du Lion" dirigée par son oncle. Devenu vers ses 20 ans co rédacteur de l'Annonce Brabançonne, il se passionne pour le sport en général, les débuts du cyclisme de randonnée, puis de compétition en particulier. Il croise le fer (ou les rayons) avec d'autres cyclos amateurs, tels que Defalque, Devalkeneer et autres champions locaux ou régionaux. Ses chroniques sont signées : Gé pédalé.... Il est aussi le chroniqueur attentif des rencontres de balle-pelote. Devenu journaliste à Bruxelles avant la première guerre mondiale, il crée pendant le conflit une rubrique : " le courrier des soldats " visant à acheminer les lettres des militaires bloqués derrière l'Yser auprès de leurs familles. Plus tard, après l'armistice, il crée le journal Le Brainois, qui sera un des trois principaux hebdomadaires de notre commune, jusqu'au début de la seconde guerre mondiale. Il se retire alors de la vie journalistique. Mais il publiera encore des chroniques locales d'après guerre, notamment dans le journal libéral : Le Publicateur du Canton de Wavre,papiers sans contenu politique, ce qui lui vaudra parfois des déconvenues avec des confrères plus engagés. Il possède aussi une petite boutique de papeterie et autres objets de décoration d'intérieur,chaussée d'Alsemberg puis rue de l'école (n° 7). Membre de la Société Royale d'Harmonie de Braine-l'Alleud, il assume la percussion depuis son adolescence.Malade les dernières semaines de sa vie, il décède dans la clinique du Docteur Dersheid.  
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Nous lui devons, en tant qu'amateurs d'histoire locale, d'avoir conservé de nombreux extraits de l'Annonce Brabançonne, sous la forme de découpes d'articles, nécrologies, réclames et affiches diverses, collées dans un fort volume relié de correspondances commerciales qui passa successivement de sa veuve à feu Jacques Desenfans, puis à feu Gaston Philippe et à sa famille. Merci à Géo Pastur, grâce à qui de nombreux détails de la vie brainoise ont été conservés. Sources : le Publicateur de la ville de Wavre, L'Annonce Brabançonne (de 1885 à 1914); le Brainois (1919 à 1939). Ph. B.
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Nous lui devons, en tant qu'amateurs d'histoire locale, d'avoir conservé de nombreux extraits de l'Annonce Brabançonne, sous la forme de découpes d'articles, nécrologies, réclames et affiches diverses, collées dans un fort volume relié de correspondances commerciales qui passa successivement de sa veuve à feu Pierre Desenfans, puis à feu Gaston Philippe et à sa famille. Merci à Géo Pastur, grâce à qui de nombreux détails de la vie brainoise ont été conservés. Sources : le Publicateur de la ville de Wavre (1948 à 1956), L'Annonce Brabançonne (de 1885 à 1914); le Brainois (1919 à 1939). Ph. B.
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'''Léon Pastur''' : né à Braine-l'Alleud le 18 juin 1854 et y décédé le 22 mai 1918. Fils de Jean-Baptiste Pastur et d'Apolonie Ghislaine Gosseau. Léon Pastur a été imprimeur, photographe, créateur, rédacteur et éditeur responsable de l'Annonce Brabançonne, commerçant de cycles, de produits à vocation sanitaire (baume du Lion) de divers articles, et agent publicitaire. Léon Pastur travaille dès ses 20 ans pour deux imprimeurs successifs à Bruxelles. Chargé de placer des publicités d'une part et d'assurer la confection et la mise en page d'une gazette de la capitale, il lance un titre à Braine-l'Alleud en 1883 : L'Utilité. Ce journal hebdomadaire connaît plusieurs parutions. En juin 1885, il lance alors un journal qui va connaître une pérennité rare à un échelon aussi local. L'Annonce Brabançonne est tout d'abord une feuille de 4 pages dont 2 entièrement consacrées à la publicité pour ses annonceurs. Ensuite, et rapidement, le contenu rédactionnel local ou général l'emporte. La chronique des événements brainois est variée, sans tendance politique, bien que Pastur ne fait pas mystère d'être entouré et supporté par la bourgeoisie libérale, comme l'Echo du Hain est supporté par le milieu catholique brainois. Comme il est aussi engagé dans la vie associative, particulièrement dans le Cercle dramatique crée en 1875 et dont il est président en 1900, l'Annonce publie tous les comptes rendus des festivités théâtrales (avec un goût prononcé pour le théâtre en wallon) et supporte aussi la Société Royale d'Harmonie dont il relate les soirées, les festivals, les sorties. La vie politique est narrée assez sobrement. Les élections et leurs suites font l'objet de commentaires d'un observateur bienveillant. Il épouse Eugénie Dauphin (née à Diest le 8 avril 1854) à Bruxelles le 28 avril 1888, avec qui il aura deux filles, Alice et Léa. Son imprimerie a été successivement établie dans des locaux de la rue du château n°2 (chez son ami Jules Voussure et ses parents) de 1883 à 1886; ensuite, rue du Môle 5 puis après 1897, au n° 42 de la même rue, formant le coin de la rue du Serment. Enfin, il s'établit à la Place Sainte-Anne n° 4 avant la première guerre mondiale. C'est Jules Grotard qui reprendra en 1919 le titre de l'Annonce Brabançonne, en rendant hommage à Léon Pastur dans le premier numéro d'après guerre.  
    
    

Version du 16 mai 2015 à 18:21

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