Anciens Brainois

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Nous lui devons, en tant qu'amateurs d'histoire locale, d'avoir conservé de nombreux extraits de l'Annonce Brabançonne, sous la forme de découpes d'articles, nécrologies, réclames et affiches diverses, collées dans un fort volume relié de correspondances commerciales qui passa successivement de sa veuve à feu Pierre Desenfans, puis à feu Gaston Philippe et à sa famille. Merci à Géo Pastur, grâce à qui de nombreux détails de la vie brainoise ont été conservés. Sources : le Publicateur de la ville de Wavre (1948 à 1956), L'Annonce Brabançonne (de 1885 à 1914); le Brainois (1919 à 1939). Ph. B.
Nous lui devons, en tant qu'amateurs d'histoire locale, d'avoir conservé de nombreux extraits de l'Annonce Brabançonne, sous la forme de découpes d'articles, nécrologies, réclames et affiches diverses, collées dans un fort volume relié de correspondances commerciales qui passa successivement de sa veuve à feu Pierre Desenfans, puis à feu Gaston Philippe et à sa famille. Merci à Géo Pastur, grâce à qui de nombreux détails de la vie brainoise ont été conservés. Sources : le Publicateur de la ville de Wavre (1948 à 1956), L'Annonce Brabançonne (de 1885 à 1914); le Brainois (1919 à 1939). Ph. B.
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'''Léon Pastur''' : né à Braine-l'Alleud le 18 juin 1854 et y décédé le 22 mai 1918. Fils de Jean-Baptiste Pastur et d'Apolonie Ghislaine Gosseau. Léon Pastur a été imprimeur, photographe, créateur, rédacteur et éditeur responsable de l'Annonce Brabançonne, commerçant de cycles, de produits à vocation sanitaire (baume du Lion) de divers articles, et agent publicitaire. Léon Pastur travaille dès ses 20 ans pour deux imprimeurs successifs à Bruxelles. Chargé de placer des publicités d'une part et d'assurer la confection et la mise en page d'une gazette de la capitale, il lance un titre à Braine-l'Alleud en 1883 : L'Utilité. Ce journal hebdomadaire connaît plusieurs parutions. En juin 1885, il lance alors un journal qui va connaître une pérennité rare à un échelon aussi local. L'Annonce Brabançonne est tout d'abord une feuille de 4 pages dont 2 entièrement consacrées à la publicité pour ses annonceurs. Ensuite, et rapidement, le contenu rédactionnel local ou général l'emporte. La chronique des événements brainois est variée, sans tendance politique, bien que Pastur ne fait pas mystère d'être entouré et supporté par la bourgeoisie libérale, comme l'Echo du Hain est supporté par le milieu catholique brainois. Comme il est aussi engagé dans la vie associative, particulièrement dans le Cercle dramatique crée en 1875 et dont il est président en 1900, l'Annonce publie tous les comptes rendus des festivités théâtrales (avec un goût prononcé pour le théâtre en wallon) et supporte aussi la Société Royale d'Harmonie dont il relate les soirées, les festivals, les sorties. La vie politique est narrée assez sobrement. Les élections et leurs suites font l'objet de commentaires d'un observateur bienveillant. Il épouse Eugénie Dauphin (née à Diest le 8 avril 1854) à Bruxelles le 28 avril 1888, avec qui il aura deux filles, Alice et Léa. Son imprimerie a été successivement établie dans des locaux de la rue du château n°2 (chez son ami Jules Voussure et ses parents) de 1883 à 1886; ensuite, rue du Môle 5 puis après 1897, au n° 42 de la même rue, formant le coin de la rue du Serment. Enfin, il s'établit à la Place Sainte-Anne n° 4 avant la première guerre mondiale. C'est Jules Grotard qui reprendra en 1919 le titre de l'Annonce Brabançonne, en rendant hommage à Léon Pastur dans le premier numéro d'après guerre.  
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'''Pastur Léon''' : né à Braine-l'Alleud le 18 juin 1854 et y décédé le 22 mai 1918. Fils de Jean-Baptiste Pastur et d'Apolonie Ghislaine Gosseau. Léon Pastur a été imprimeur, photographe, créateur, rédacteur et éditeur responsable de l'Annonce Brabançonne, commerçant de cycles, de produits à vocation sanitaire (baume du Lion) de divers articles, et agent publicitaire. Léon Pastur travaille dès ses 20 ans pour deux imprimeurs successifs à Bruxelles. Chargé de placer des publicités d'une part et d'assurer la confection et la mise en page d'une gazette de la capitale, il lance un titre à Braine-l'Alleud en 1883 : L'Utilité. Ce journal hebdomadaire connaît plusieurs parutions. En juin 1885, il lance alors un journal qui va connaître une pérennité rare à un échelon aussi local. L'Annonce Brabançonne est tout d'abord une feuille de 4 pages dont 2 entièrement consacrées à la publicité pour ses annonceurs. Ensuite, et rapidement, le contenu rédactionnel local ou général l'emporte. La chronique des événements brainois est variée, sans tendance politique, bien que Pastur ne fait pas mystère d'être entouré et supporté par la bourgeoisie libérale, comme l'Echo du Hain est supporté par le milieu catholique brainois. Comme il est aussi engagé dans la vie associative, particulièrement dans le Cercle dramatique crée en 1875 et dont il est président en 1900, l'Annonce publie tous les comptes rendus des festivités théâtrales (avec un goût prononcé pour le théâtre en wallon) et supporte aussi la Société Royale d'Harmonie dont il relate les soirées, les festivals, les sorties. La vie politique est narrée assez sobrement. Les élections et leurs suites font l'objet de commentaires d'un observateur bienveillant. Il épouse Eugénie Dauphin (née à Diest le 8 avril 1854) à Bruxelles le 28 avril 1888, avec qui il aura deux filles, Alice et Léa. Son imprimerie a été successivement établie dans des locaux de la rue du château n°2 (chez son ami Jules Voussure et ses parents) de 1883 à 1886; ensuite, rue du Môle 5 puis après 1897, au n° 42 de la même rue, formant le coin de la rue du Serment. Enfin, il s'établit à la Place Sainte-Anne n° 4 avant la première guerre mondiale. C'est Jules Grotard qui reprendra en 1919 le titre de l'Annonce Brabançonne, en rendant hommage à Léon Pastur dans le premier numéro d'après guerre.  
    
    

Version du 31 mai 2015 à 11:19

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