Anciens Brainois
De Wiki - Braine-l'Alleud .
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+ | '''Paesmans Louis''' : né à Ophain-Bois-Seigneur le 31 mai 1900 et décédé à Braine-l'Alleud le 5 mars 1971. Meunier, conseiller communal PSC et bourgmestre de Braine-l'Alleud. Fils de Cassien Paesmans, natif de Braine-l'Alleud et de Marie Demeur, native d'Ophain, il grandit dans la commune maternelle où son père a été nommé instituteur communal dans la dernière décennie du XIXème siècle. Les Paesmans reviennent à Braine à la fin de septembre 1921 où Louis reprend le métier de meunier, après le décès d'un de ses oncles. C'est donc à Sart-Moulin, près du Hain et non loin de la chaussée de Tubize qu'il exerce son métier, dans un quartier partagé entre les industries et l'agriculture. Lorsque après la seconde guerre mondiale son fils René (né en 1925)reprend une majeure partie de l'activité ancestrale, il n'hésite plus à se présenter aux élections communales, sur les rangs du PSC local alors emmené par le Baron Raymond Snoy et Lise-Marie Désirant, locomotives de la liste de 1952. Il réalise d'emblée le troisième score en votes de préférences. A l'écart de l'incendie provoqué par la question royale, il rallie les scrutins de tous ceux qui veulent tourner la page et voir l'avenir communal s'inscrire dans une logique saine d'amélioration du sort de chacun. Son charisme simple et sain convaincra. Tête de liste PSC en 1958 (second score préférentiel) c'est lui qui rallie les 3 mousquetaires (André Glibert, Emile Désirant et Charles Van Gucht) formant en 1964, le pôle le plus solide des partis traditionnels, face aux socialistes alors en crise, et aux libéraux, fragiles derrière le ténor que fut Raymond Brassinne. D'où découle alors le changement de majorité, historique, auquel il participa pleinement. Au décès de Raymond Brassinne, gardant patience et sang-froid, les 3 mousquetaires proposent alors sa nomination " pour ramener le calme " et devant les divisions libérales, devient Bourgmestre par arrêté royal du 15 décembre 1967. Reconduit après les élections communales d'octobre 1970, mais épuisé physiquement, il entame son second mandat à la tête de la commune, mais décède quelques mois plus tard. | ||
'''Paesmans Rémi-François-Ghislain''' : né à Braine-l'Alleud le 22 juillet 1920 et y décédé le 9 septembre 1922. La messe d'ange, corps présent, a été célébrée le mardi 12 septembre 1922 à 8 heures en l'église paroissiale de Saint-Etienne. | '''Paesmans Rémi-François-Ghislain''' : né à Braine-l'Alleud le 22 juillet 1920 et y décédé le 9 septembre 1922. La messe d'ange, corps présent, a été célébrée le mardi 12 septembre 1922 à 8 heures en l'église paroissiale de Saint-Etienne. | ||
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+ | '''Paesmans Sébastien''' : né à Alsemberg le 29 mai 1817 et décédé à Braine-l'Alleud le 25 février 1887. Fils de Guillaume Paesmans, originaire d'Alsemberg et de Emerance Dehoc, ses parents viennent se fixer à Mont-Saint-Pont, reprenant le bail du moulin en 1819, à Jean Martin Langhendries lequel part s'établir à Waterloo. C'est là que grandit Sébastien. Fils de meunier, ce sera son métier et sa préoccupation centrale, sa vie durant. En 1840, son destin prend forme, succédant à son père dans ses responsabilités de meunier principal à Mont-Saint-Pont, et en se mariant à la fille du meunier Jean-Baptiste Piel établi, quant à lui, depuis 1835, à Sart-Moulin.Son épouse Désirée Piel est native de Drucourt, commune du département de l'Eure en France, ne vivra hélàs pas longtemps, et son décès le 27 octobre 1845, est une épreuve majeure de sa vie. Seule une fille, Adélaïde survit à leur mariage, mais au remariage avec une nivelloise, Renelde Pigeolet, les parents de sa première épouse quittent Braine-l'Alleud, revendant sous seing privé le moulin, emmenant la petite Adélaïde. Sébastien Paesmans, opte alors pour le moulin Piel et achève son bail à Mont-Saint-Pont. De son second mariage, il aura 7 enfants en bonne santé, 4 fils et 3 filles. Parmi eux, René, qui reprendra le métier de meunier (né le 23 février 1851) et Cassien, deviendra instituteur (né le 15 avril 1863), Marie, qui vivra jusqu'à la seconde guerre mondiale assurera l'intendance familiale. En 1863, le sort frappe une nouvelle fois très durement. Alors que Sébastien a décidé de rénover et d'agrandir le partimoine et les installations du moulin, il contracte deux emprunts importants auprès de membres de la famille Jottrand résidant à Saint-Josse-ten-Noode. Quelques mois plus tard, en septembre, le moulin flambe et est quasi totalement détruit. Malgré les assurances,c'est la ruine.Une aide providentielle intervient alors discrètement. Une des personnes les plus fortunées et influentes de la commune lui fait un don équivalent au montant des prêts devenus exigibles (défaut d'hypothèque) et lui évite le cauchemar d'être réduit à la misère, avec 7 enfants dont l'aînée n'a que 14 ans. Rapidement reconstruit et modernisé, le moulin Paesmans peut voir l'avenir avec confiance. Pour trois générations encore.... | ||
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+ | Rédaction Ph.B. Sources : état-civil de Braine-l'Alleud et Ophain-Bois-Seigneur-Isaac; cadastre du Brabant, enregistrement. Sur l'incendie et les prêts : Notariat Général du Brabant Minutes du notaire Félix Gouttier année 1863, Gazette de Nivelles relatant sur deux numéros consécutifs les détails de l'accident. Pour la confidence sur le donataire, la source est une des 3 mousquetaires feu Charles Van Gucht, ami de Louis Paesmans, qui nous a demandé de conserver caché le nom du bienfaiteur.En conformité avec la mentalité de discrétion charitable, autrefois si bien respectée. | ||
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'''Parmentier Aurélie''' : née à Braine-l'Alleud, le 30 octobre 1853 et décédée à Waterloo, le 20 septembre 1921. Epouse de Ducarme Henri. | '''Parmentier Aurélie''' : née à Braine-l'Alleud, le 30 octobre 1853 et décédée à Waterloo, le 20 septembre 1921. Epouse de Ducarme Henri. |