Anciens Brainois
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'''Paesmans Sébastien''' : né à Alsemberg le 29 mai 1817 et décédé à Braine-l'Alleud le 25 février 1887. Fils de Guillaume Paesmans, originaire d'Alsemberg et de Emerance Dehoc, ses parents viennent se fixer à Mont-Saint-Pont, reprenant le bail du moulin en 1819, à Jean Martin Langhendries lequel part s'établir à Waterloo. C'est là que grandit Sébastien. Fils de meunier, ce sera son métier et sa préoccupation centrale, sa vie durant. En 1840, son destin prend forme, succédant à son père dans ses responsabilités de meunier principal à Mont-Saint-Pont, et en se mariant à la fille du meunier Jean-Baptiste Piel établi, quant à lui, depuis 1835, à Sart-Moulin.Son épouse Désirée Piel est native de Drucourt, commune du département de l'Eure en France, ne vivra hélàs pas longtemps, et son décès le 27 octobre 1845, est une épreuve majeure de sa vie. Seule une fille, Adélaïde survit à leur mariage, mais au remariage avec une nivelloise, Renelde Pigeolet, les parents de sa première épouse quittent Braine-l'Alleud, revendant sous seing privé le moulin, emmenant la petite Adélaïde. Sébastien Paesmans, opte alors pour le moulin Piel et achève son bail à Mont-Saint-Pont. De son second mariage, il aura 7 enfants en bonne santé, 4 fils et 3 filles. Parmi eux, René, qui reprendra le métier de meunier (né le 23 février 1851) et Cassien, deviendra instituteur (né le 15 avril 1863), Marie, qui vivra jusqu'à la seconde guerre mondiale assurera l'intendance familiale. En 1863, le sort frappe une nouvelle fois très durement. Alors que Sébastien a décidé de rénover et d'agrandir le partimoine et les installations du moulin, il contracte deux emprunts importants auprès de membres de la famille Jottrand résidant à Saint-Josse-ten-Noode. Quelques mois plus tard, en septembre, le moulin flambe et est quasi totalement détruit. Malgré les assurances,c'est la ruine.Une aide providentielle intervient alors discrètement. Une des personnes les plus fortunées et influentes de la commune lui fait un don équivalent au montant des prêts devenus exigibles (défaut d'hypothèque) et lui évite le cauchemar d'être réduit à la misère, avec 7 enfants dont l'aînée n'a que 14 ans. Rapidement reconstruit et modernisé, le moulin Paesmans peut voir l'avenir avec confiance. Pour trois générations encore.... | '''Paesmans Sébastien''' : né à Alsemberg le 29 mai 1817 et décédé à Braine-l'Alleud le 25 février 1887. Fils de Guillaume Paesmans, originaire d'Alsemberg et de Emerance Dehoc, ses parents viennent se fixer à Mont-Saint-Pont, reprenant le bail du moulin en 1819, à Jean Martin Langhendries lequel part s'établir à Waterloo. C'est là que grandit Sébastien. Fils de meunier, ce sera son métier et sa préoccupation centrale, sa vie durant. En 1840, son destin prend forme, succédant à son père dans ses responsabilités de meunier principal à Mont-Saint-Pont, et en se mariant à la fille du meunier Jean-Baptiste Piel établi, quant à lui, depuis 1835, à Sart-Moulin.Son épouse Désirée Piel est native de Drucourt, commune du département de l'Eure en France, ne vivra hélàs pas longtemps, et son décès le 27 octobre 1845, est une épreuve majeure de sa vie. Seule une fille, Adélaïde survit à leur mariage, mais au remariage avec une nivelloise, Renelde Pigeolet, les parents de sa première épouse quittent Braine-l'Alleud, revendant sous seing privé le moulin, emmenant la petite Adélaïde. Sébastien Paesmans, opte alors pour le moulin Piel et achève son bail à Mont-Saint-Pont. De son second mariage, il aura 7 enfants en bonne santé, 4 fils et 3 filles. Parmi eux, René, qui reprendra le métier de meunier (né le 23 février 1851) et Cassien, deviendra instituteur (né le 15 avril 1863), Marie, qui vivra jusqu'à la seconde guerre mondiale assurera l'intendance familiale. En 1863, le sort frappe une nouvelle fois très durement. Alors que Sébastien a décidé de rénover et d'agrandir le partimoine et les installations du moulin, il contracte deux emprunts importants auprès de membres de la famille Jottrand résidant à Saint-Josse-ten-Noode. Quelques mois plus tard, en septembre, le moulin flambe et est quasi totalement détruit. Malgré les assurances,c'est la ruine.Une aide providentielle intervient alors discrètement. Une des personnes les plus fortunées et influentes de la commune lui fait un don équivalent au montant des prêts devenus exigibles (défaut d'hypothèque) et lui évite le cauchemar d'être réduit à la misère, avec 7 enfants dont l'aînée n'a que 14 ans. Rapidement reconstruit et modernisé, le moulin Paesmans peut voir l'avenir avec confiance. Pour trois générations encore.... | ||
- | Rédaction Ph.B. Sources : état-civil de Braine-l'Alleud et Ophain-Bois-Seigneur-Isaac; cadastre du Brabant, enregistrement. Sur l'incendie et les prêts : Notariat Général du Brabant Minutes du notaire Félix Gouttier année 1863, Gazette de Nivelles relatant sur deux numéros consécutifs les détails de l'accident. Pour la confidence sur le donataire, la source | + | Rédaction Ph.B. Sources : état-civil de Braine-l'Alleud et Ophain-Bois-Seigneur-Isaac; cadastre du Brabant, enregistrement. Sur l'incendie et les prêts : Notariat Général du Brabant Minutes du notaire Félix Gouttier année 1863, Gazette de Nivelles relatant sur deux numéros consécutifs les détails de l'accident. Pour la confidence sur le donataire, la source provient d'un des "3 mousquetaires" feu Charles Van Gucht, ami de Louis Paesmans, qui nous a demandé de conserver caché le nom du bienfaiteur.En conformité avec la mentalité de discrétion charitable, autrefois si bien respectée. |