Anciens Brainois
De Wiki - Braine-l'Alleud .
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+ | '''Paduwat Marie ''' Alphonsine : née à Marcq (fusionnée actuellement avec Enghien) le 21 octobre 1851 et décédée à Braine-l'Alleud le 4 mars 1915. Fille de Jean-Baptiste Paduwat et de Marie Thérèse Marin (celle-ci native de Sint-Pieters-Capelle). Epouse du premier garde-barrière Pierre Joinneau, elle est venue résider à Braine-l'Alleud dès les premiers jours de la mise en service de la ligne 124. Marie tenait le café de la Barrière, Station n° 12, où se retrouvaient les cheminots en fonction à Braine de 1896 à son décès. L'occupation allemande de notre commune aggrava sa santé. Elle eut 6 enfants qui vécurent à Braine ou dans les environs. | ||
'''Paesmans Louis''' : né à Ophain-Bois-Seigneur le 31 mai 1900 et décédé à Braine-l'Alleud le 5 mars 1971. Meunier, conseiller communal PSC et bourgmestre de Braine-l'Alleud. Fils de Cassien Paesmans, natif de Braine-l'Alleud et de Marie Demeur, native d'Ophain, il grandit dans la commune maternelle où son père a été nommé instituteur communal dans la dernière décennie du XIXème siècle. Les Paesmans reviennent à Braine à la fin de septembre 1921 où Louis reprend le métier de meunier, après le décès d'un de ses oncles. C'est donc à Sart-Moulin, près du Hain et non loin de la chaussée de Tubize qu'il exerce son métier, dans un quartier partagé entre les industries et l'agriculture.Il a épousé Marthe Jossart native d'Ophain également. Lorsque après la seconde guerre mondiale son fils René (né en 1925)reprend une majeure partie de l'activité ancestrale, il n'hésite plus à se présenter aux élections communales, sur les rangs du PSC local alors emmené par le Baron Raymond Snoy et Lise-Marie Désirant, locomotives de la liste de 1952. Il réalise d'emblée le troisième score en votes de préférences. A l'écart de l'incendie provoqué par la question royale, il rallie les scrutins de tous ceux qui veulent tourner la page et voir l'avenir communal s'inscrire dans une logique saine d'amélioration du sort de chacun. Son charisme simple et sain convaincra. Tête de liste PSC en 1958 (second score préférentiel) c'est lui qui rallie les 3 mousquetaires (André Glibert, Emile Désirant et Charles Van Gucht) formant en 1964, le pôle le plus solide des partis traditionnels, face aux socialistes alors en crise, et aux libéraux, fragiles derrière le ténor que fut Raymond Brassinne. D'où découle alors le changement de majorité, historique, auquel il participa pleinement. Au décès de Raymond Brassinne, gardant patience et sang-froid, les 3 mousquetaires proposent alors sa nomination " pour ramener le calme " et devant les divisions libérales, devient Bourgmestre par arrêté royal du 15 décembre 1967. Reconduit après les élections communales d'octobre 1970, mais épuisé physiquement, il entame son second mandat à la tête de la commune, mais décède quelques mois plus tard. Président d'honneur de l'Harmonie de Mont-Saint-Pont après la seconde guerre mondiale. | '''Paesmans Louis''' : né à Ophain-Bois-Seigneur le 31 mai 1900 et décédé à Braine-l'Alleud le 5 mars 1971. Meunier, conseiller communal PSC et bourgmestre de Braine-l'Alleud. Fils de Cassien Paesmans, natif de Braine-l'Alleud et de Marie Demeur, native d'Ophain, il grandit dans la commune maternelle où son père a été nommé instituteur communal dans la dernière décennie du XIXème siècle. Les Paesmans reviennent à Braine à la fin de septembre 1921 où Louis reprend le métier de meunier, après le décès d'un de ses oncles. C'est donc à Sart-Moulin, près du Hain et non loin de la chaussée de Tubize qu'il exerce son métier, dans un quartier partagé entre les industries et l'agriculture.Il a épousé Marthe Jossart native d'Ophain également. Lorsque après la seconde guerre mondiale son fils René (né en 1925)reprend une majeure partie de l'activité ancestrale, il n'hésite plus à se présenter aux élections communales, sur les rangs du PSC local alors emmené par le Baron Raymond Snoy et Lise-Marie Désirant, locomotives de la liste de 1952. Il réalise d'emblée le troisième score en votes de préférences. A l'écart de l'incendie provoqué par la question royale, il rallie les scrutins de tous ceux qui veulent tourner la page et voir l'avenir communal s'inscrire dans une logique saine d'amélioration du sort de chacun. Son charisme simple et sain convaincra. Tête de liste PSC en 1958 (second score préférentiel) c'est lui qui rallie les 3 mousquetaires (André Glibert, Emile Désirant et Charles Van Gucht) formant en 1964, le pôle le plus solide des partis traditionnels, face aux socialistes alors en crise, et aux libéraux, fragiles derrière le ténor que fut Raymond Brassinne. D'où découle alors le changement de majorité, historique, auquel il participa pleinement. Au décès de Raymond Brassinne, gardant patience et sang-froid, les 3 mousquetaires proposent alors sa nomination " pour ramener le calme " et devant les divisions libérales, devient Bourgmestre par arrêté royal du 15 décembre 1967. Reconduit après les élections communales d'octobre 1970, mais épuisé physiquement, il entame son second mandat à la tête de la commune, mais décède quelques mois plus tard. Président d'honneur de l'Harmonie de Mont-Saint-Pont après la seconde guerre mondiale. |