Rue Sainte-Gertrude
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Voir aussi : Rue René Francq, Gare de Lillois, Avenue et place de la Gare de Lillois, Rue du Moulin
La manufacture de chaussures "ECLAIR". M. Ghion, qui habitait au château GHION (actuellement château des Belles Pierres) a racheté la ferme Jourez pour y établir une fabrique de chaussures dont le nouveau bâtiment porte la date de 1924. M. Kleinkenberg en était le directeur.
Il a engagé des ouvriers flamands et, pour les loger, il a construit 6 maisons rue Sainte-Gertrude (anciennement rue de la Manufacture), 3 maisons rue du Cours d'Eau et 2 à la Grand'Route. Le reste de l'actuelle rue Sainte-Gertrude était une prairie réservée aux ouvriers pour pratiquer le tir à l'arc. (Source : voir sur Lillois-Witterzée)
Voir le témoignage de Mariette Vandevalden sur http://users.belgacom.net/lillois/page8-1.html dont voici un extrait : "On commençait à sept heures quart, on avait un quart d'heure pour manger à neuf heures, on recommençait jusque midi et après, de midi et demi jusque cinq heures. On travaillait le samedi jusque cinq heures. Après ça a été jusque 3 heures, puis jusque 11 heures et demie: on était aux anges... " Mariette était à l'atelier à Lillois avec un personnel nombreux : les ouvriers venaient de Lillois bien sûr mais aussi de Halle, La Louvière... Elle était pareuse: elle me montre son marteau qu'elle a gardé, un morceau de cuir travaillé par elle. Dans la fabrication de la chaussure intervenait d'abord les coupeurs, puis la pareuse qui travaille sur une machine dangereuse munie d'un couteau qui tourne pour amincir le cuir sur les bords. Après on repliait sur une pierre de marbre, puis il y avait des colleuses. On apprêtait ensuite pour les piqueuses et puis c'était le montage : c'était une chaîne. Il y avait finalement le nettoyage des chaussures, la mise en boîtes et la confection des colis". "Mariette a travaillé 45 ans comme replieuse et pareuse. Les quinze dernières années de sa vie professionnelle, elle les a passées comme pareuse à Forest. Son patron était juif : elle en garde un excellent souvenir. Elle a ainsi travaillé à Bruxelles jusqu'à la retraite à soixante ans."
En 1950, la société anonyme a été mise en liquidation car le Conseil, assez âgé, ne désirait pas investir l'argent nécessaire pour moderniser les installations et résister à la concurrence. (Source : voir sur Lillois-Witterzée)
1960: Reddy s'installe à Lillois. Reddy y met au point un atelier d’injection plastique automatisé permettant de produire en continu 24 heures sur 24. Voir sur http://www.reddy.be/histoire
2003 : Reddy fonctionne 24 heures sur 24 à Lillois. Voir l'article de la Dh.net du 26 août 2003.
2009 : départ de l'entreprise Reddy pour leur nouvelle usine de Seneffe.