"Le 1815"
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[[Fichier:Mchcr14.jpg|400px|thumb|left| Carte écrite le 13 mars 1914. Editeur : Jean-Baptiste Bovri, musée du Chemin Creux. Collection : Jean-François Piraux.]] | [[Fichier:Mchcr14.jpg|400px|thumb|left| Carte écrite le 13 mars 1914. Editeur : Jean-Baptiste Bovri, musée du Chemin Creux. Collection : Jean-François Piraux.]] | ||
[[Fichier:Hdmonu19.jpg|600px|thumb|right| 1919. Véronique Denis : ''"Une relation indubitable existe entre ma famille maternelle et notre champ de bataille... ces racines qui nous attachent à notre famille et nous ancrent dans la terre natale et nous permettent de grandir, nous inscrivant ainsi dans une lignée, un cycle de vie.... Ma chère et regrettée grand-mère, Marie-Marguerite Charlier toute de blanc vêtue en 1919, elle a 14 ans. La photo est prise par l'oncle François de retour du Congo et qui est venu rendre visite à son frère Victor Charlier, fondateur du restaurant des monuments.... Il a offert un magnifique bracelet en ivoire à ses nièces ainsi que deux porte-serviettes en ivoire gravés, l'un avec une feuille de chêne, l'autre avec un poisson. La tante Joséphine qui gère le musée du chemin creux et le magasin de souvenirs pose ici avec son mari, Guillaume, guide assermenté du champ de bataille et la petite soeur de ma grand-mère, Madeleine (10 ans). A droite, après la cafetière, on peut observer la vitrine que Joséphine sortait tous les jours pour attirer les touristes qui descendaient du tram au monument Gordon. Elle y vendait des petits lions en bronze, des petites cuillères en argent, des bijoux fantaisie, des médailles, et principalement des figurines de Napoléon qui était toujours le préféré.... escamotant le vrai héros et vainqueur du jour de juin 1815..."'' Collection : Véronique Denis.]] | [[Fichier:Hdmonu19.jpg|600px|thumb|right| 1919. Véronique Denis : ''"Une relation indubitable existe entre ma famille maternelle et notre champ de bataille... ces racines qui nous attachent à notre famille et nous ancrent dans la terre natale et nous permettent de grandir, nous inscrivant ainsi dans une lignée, un cycle de vie.... Ma chère et regrettée grand-mère, Marie-Marguerite Charlier toute de blanc vêtue en 1919, elle a 14 ans. La photo est prise par l'oncle François de retour du Congo et qui est venu rendre visite à son frère Victor Charlier, fondateur du restaurant des monuments.... Il a offert un magnifique bracelet en ivoire à ses nièces ainsi que deux porte-serviettes en ivoire gravés, l'un avec une feuille de chêne, l'autre avec un poisson. La tante Joséphine qui gère le musée du chemin creux et le magasin de souvenirs pose ici avec son mari, Guillaume, guide assermenté du champ de bataille et la petite soeur de ma grand-mère, Madeleine (10 ans). A droite, après la cafetière, on peut observer la vitrine que Joséphine sortait tous les jours pour attirer les touristes qui descendaient du tram au monument Gordon. Elle y vendait des petits lions en bronze, des petites cuillères en argent, des bijoux fantaisie, des médailles, et principalement des figurines de Napoléon qui était toujours le préféré.... escamotant le vrai héros et vainqueur du jour de juin 1815..."'' Collection : Véronique Denis.]] | ||
- | [[Fichier:Hdmonu_(3).jpg|600px|thumb| | + | [[Fichier:Hdmonu20.jpg|400px|thumb|left|Véronique Denis:''"Photographie prise par le photographe Vanderplanck en mars 1920. La fille s’appelle Madeleine Charlier. Elle habitait à l’hôtel-restaurant des Monuments à la route du Lion, Braine-l’Alleud. C’est la soeur de ma grand-mère."'' Collection : Véronique Denis.]] |
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- | [[Fichier:Hdmonu_(2).jpg|600px|thumb| | + | [[Fichier:Hdmonu_(9).jpg|600px|thumb|left| C'est la salle de restaurant de Victor Charlier, arrière-grand-père de Véronique Denis-Simon, dans les années 1920. ]] |
+ | [[Fichier:Hdmonu_(2).jpg|600px|thumb|right|]] | ||
[[Fichier:Hdchcr_(7).jpg|600px|thumb|left| Véronique Denis : ''"Photo du Musée du Chemin Creux et Restaurant des Monuments pendant la guerre. Mon grand-père était prisonnier en Allemagne et ma grand-mère (assise) y travaillait avec ses tantes. On peut d'ailleurs voir sa tante Joséphine Bovri qui racolait les touristes avec son petit panneau : "Tartines au fromage blanc : 7 francs" "''. Collection : Véronique Denis.]] | [[Fichier:Hdchcr_(7).jpg|600px|thumb|left| Véronique Denis : ''"Photo du Musée du Chemin Creux et Restaurant des Monuments pendant la guerre. Mon grand-père était prisonnier en Allemagne et ma grand-mère (assise) y travaillait avec ses tantes. On peut d'ailleurs voir sa tante Joséphine Bovri qui racolait les touristes avec son petit panneau : "Tartines au fromage blanc : 7 francs" "''. Collection : Véronique Denis.]] | ||
[[Fichier:Hdmonu43.jpg|600px|thumb|right|Véronique Denis ''"Restaurant des Monuments - Vers 1943 - Maman, 10 ans et ma grand-mère sur la terrasse avec Armand Tellier (monsieur au milieu), frère du docteur Raymond Tellier et époux de Marie Charlier cousine de ma grand-mère. (Mon grand-père est alors prisonnier en Allemagne, il ne reviendra qu'en mai 1945).J'ai montré la photo à maman et elle me confirme qu'il s'agit bien d'Arthur Gailly qui habitait Genval. Il avait 3 filles. Et le monsieur a gauche c'est Joseph Maquet, mon arrière-grand-père de Braine-l'Alleud ! Le photographe qui a pris la photo est peut-être un certain Descamps de Wavre dont le nom est apposé à l'arrière de la photo."''. Collection : Véronique Denis.]] | [[Fichier:Hdmonu43.jpg|600px|thumb|right|Véronique Denis ''"Restaurant des Monuments - Vers 1943 - Maman, 10 ans et ma grand-mère sur la terrasse avec Armand Tellier (monsieur au milieu), frère du docteur Raymond Tellier et époux de Marie Charlier cousine de ma grand-mère. (Mon grand-père est alors prisonnier en Allemagne, il ne reviendra qu'en mai 1945).J'ai montré la photo à maman et elle me confirme qu'il s'agit bien d'Arthur Gailly qui habitait Genval. Il avait 3 filles. Et le monsieur a gauche c'est Joseph Maquet, mon arrière-grand-père de Braine-l'Alleud ! Le photographe qui a pris la photo est peut-être un certain Descamps de Wavre dont le nom est apposé à l'arrière de la photo."''. Collection : Véronique Denis.]] |
Version du 13 mars 2020 à 16:30
Voir aussi : Route du Lion, Site du Lion, Café-Restaurant des Nations, Café-Restaurant du Chemin Creux
Pour le restaurant, voir sur : http://www.leboucherdumaximus.com/
La toute première chaumière qui s’élevait à l’emplacement actuel du «1815» a été construite en 1823, année de construction du lion et servait d’estaminet pour les ouvriers qui travaillaient au chantier.
1826: cette bâtisse est achetée par Guillaume Ernaelsteen et sa femme Anne Paquot.
1903: année de la construction du restaurant des Monuments. (Source : Véronique Denis-Simon)
1933 (5 octobre) : naissance d'Annie Maquet (maman de Véronique Denis-Simon) (Source : "Richard Maquet" de Véronique Denis-Simon dans "Glanures au fil du temps (Fascicule n°51)" Association du Musée de Braine-l'Alleud (2003) )
1951 : Richard Maquet avec son épouse Marie-Marguerite Charlier et leur fille Annie Maquet quittent le n°5 de la Rue du Petit Jean pour venir résider dans l'hôtel restaurant des Monuments. (Source : "Richard Maquet" de Véronique Denis-Simon dans "Glanures au fil du temps (Fascicule n°51)" Association du Musée de Braine-l'Alleud (2003) )
1952 : on ne fait plus qu'un seul bâtiment avec les deux maisons qui devient alors le « 1815 » avec le création d’un mini-golf historique, très à la mode dans les années cinquante.
1976: lors de la fusion des communes, le «1815» n’est plus rattaché à la commune de Braine-l’Alleud mais à celle de Waterloo.
2007(21 août) : l'exploitant du restaurant dont la salle a été prise en location par la secte des Raëliens estime qu'il a été complètement manipulé. Voir article de Vers l'Avenir: http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=31197
2011 (janvier) : réouverture du restaurant "Le 1815" dirigé par Maxime Vantal en compagnie de son épouse Cécile. Les fourneaux ont été confiés à Rudy Flament.
2014 (février) : des saveurs au pied de la butte... Voir l'article de La Capitale.be du dimanche 23 février 2014
Pour plus d'infos : "1815-2015 200 ans d'histoires autour de la Butte du Lion" de Véronique Denis. (Editions Idée Lumineuse Mai 2015) pages 112 à 115.