Le Lion

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1818 (24 septembre) : l'idée d'un monument est due à l'initiative d'un groupe de citoyens belges qui se constitua ce jour-là sous le nom de "Société de Waterloo ou de Belle-Alliance" dans le but approuvé et sanctionné par le roi Guillaume de consacrer par un monument l'admiration et la reconnaissance des Belges pour l'héroïsme déployé par le prince d'Orange. (Source : "Le Folklore Brabançon" n°114 de juin 1940)

La Butte du Lion est un cône de terre régulier, de 169 mètres de diamètre et 41 mètres de haut, accessible par un escalier de 226 marches qui se dresse dans les plaines du champ de bataille de Waterloo. Le monument a été construit à la demande du roi Guillaume Ier des Pays-Bas, à l’endroit présumé où son fils, le prince Guillaume-Frédéric d’Orange-Nassau, fut blessé à l’épaule à la fin de la bataille. Le projet est confié en janvier 1820 à l’architecte du roi, Charles Van der Straeten. Curieusement, la Butte ne se dresse pas sur le territoire de la commune de Waterloo, mais sur celui de la commune voisine de Braine-l'Alleud. Comme tout le site du champ de bataille de Waterloo, elle fait partie du Patrimoine majeur de Wallonie.

Inspiré d’une idée de l’ingénieur Jean-Baptiste Vifquain, il propose une montagne factice de forme conique surmontée d’un lion colossal placé sur un piédestal : « Le lion est le symbole de la victoire. En s’appuyant sur le globe, il annonce le repos que l’Europe a conquis dans les plaines de Waterloo. » Le cône évoque aussi les tumuli des tribus de la Gaule Belgique, dont César a dit qu’elles étaient les plus braves. Ouvert en 1824, le chantier nécessite le déplacement de 290.000 m³ de terres prélevées au sud-ouest de la rue de la Croix jusqu’à la ferme de la Haie Sainte. L'épaisseur de terrain retirée sur + ou - 11ha 50a fut de près de 2mètres 50. Pour se donner une idée, le monument Gordon construit avant était lui au départ au niveau du champ de bataille de 1815.

1825 : le carrier d'Arquenne, la famille Dubois, fabrique le piédestal de pierre bleue dite "Granit d'Arquenne" pour le compte de la firme J.A. Drapier de Charleroi(associé de la firme Chapel) qui le placera.

1826: Cockerill achemine les neuf morceaux de la pièce depuis Seraing par barge sur la Meuse jusqu'à Dordrecht (Pays-Bas) ; de là, jusqu'au canal de Bruxelles; puis, par tomberaux à traction chevaline, jusqu'à Braine-l'Alleud où les parties sont assemblées

1826 (28 octobre) : le lion est placé sur son piédestal au moyen de treuils, palans, cordes et poulies. Le lion est haut de 4 m 50, long de 4 m 50 et pèse 28 tonnes. Au début, on y accédait par un chemin en spirale.

Le monument est inauguré le 4 novembre 1826 mais ne connaît pas immédiatement le succès de foule qui ne se démentira plus à partir de la seconde moitié du XIXe siècle. Autour du lion, on dispose d’une vue sur le champ de bataille qui s’étend de Braine-l’Alleud à Genappe, Plancenoit et Mont-Saint-Jean. Une table d’orientation permet de situer les fermes et les troupes antagonistes sur le terrain. (Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Butte_du_Lion)

1832 : lors du passage des troupes françaises du maréchal Gérard pour le siège de la citadelle d'Anvers toujours occupée par les Hollandais, le Lion faillit être renversé. On en brisa même la queue (selon Tarlier et Wauters en 1859).

1859 (vers) :"...un escalier moitié en terre, moitié en bois, glissant au possible et pire que tout le reste..." (Source : "Le Folklore Brabançon" n°114 de juin 1940)

1863 (1er août): ouverture au public de l'escalier actuel. Il compte 226 marches et des gardes-corps le bordent. Il fait 87 m de long.

1864 : construction de la plateforme autour du Lion.

1891 (2 juin) : visite du "Wild West Circus" avec Buffalo Bill, ses cowboys et ses indiens.

1903 (18 mai): le conseil communal en sa séance interdit de faire paître des vaches sur la butte.

1921: visite du prince héritier Hirohito, futur empereur du Japon, avec le prince Léopold.

1995 : 650 "micro-pieux" pour stabiliser les versants du Lion .

1999 (mars) : un escalier provisoire placé juste à temps pour le «week-end à 100 F» Le Lion de Waterloo a perdu 16 marches.

1999 (juin) : la première phase des travaux de stabilisation de la butte du Lion de Waterloo est terminée.

2000 (août) : la butte s'enfonce et le ministre du tourisme, Serge Kubla, se fâche. Deux marches en moins pour le Lion de Waterloo.

2013 (5 mars) : un petit hélicoptère (télécommandé) s'écrase sur le Lion de Waterloo. Voir l'article de Vers l'Avenir du vendredi 8 mars

Jean-Marie Laus : "Il s'agit d'une lithographie de Marcellin Jobard (1792-1861), d'après un dessin de Bertrand. Gravure de 1825. La maison à droite était celle de Jacques Plasman, cabaretier, qui louait un terrain à Pierre Pirez depuis 1823 avec autorisation d'y faire construire une habitation, sans doute l'année suivante vu qu'elle est présente sur cette litho de 1825. Le 18 décembre 1828, il achète la totalité du bien devant le notaire Gouttier. Difficile de vivre et de gagner sa vie à cette époque à cet endroit. Le 9 aout 1830, il procède à la vente publique de son cabaret, lequel échoit à Pierre Lortiaux. En septembre 1831, Jacques Plasman est témoin au mariage de son frère Ferdinand et déclare être cabaretier à Hal (Brabant flamand). Il n'est donc pas resté longtemps au pied de la nouvelle butte que l'on appelait à l'époque, la pyramide. On voit ici l'appareil qui servit pour placer le Lion."
Lithographie de Jobard d'après un dessin de Bertrand. Gustave-Jean Rose (27 juillet 2009): Mon arrière-grand-mère y a participé comme hotteuse.
Carte postale vendue anciennement au hameau du Lion.
Benoît Raymond, concernant le bâtiment de gauche : ''Sur une carte d'état major de 1865 , il est indiqué à cet endroit un café :" Au repos du Lion ""
Le Lion en 1864 avant l'escalier en pierre bleue et la plate-forme. Collection : Jean-Marc Wautier.
Véronique Denis : "1864 - Une des toutes premières photos du Lion. Le cliché est pris depuis le talus du monument des Hanovriens (il n'y a pas encore de grilles autour). On aperçoit au dessus du lion, le treuil placé pour tirer les pierres bleues de l'escalier qui vient d'être construit. En effet, lors de la construction en 1826, il n'était pas prévu d'escalier. Des rondins de bois avaient été placés pour satisfaire les quelques rares visiteurs de l'époque, mais ceux-ci étaient embourbés dès qu'il y avait de la pluie. On ne sait pas si Victor Hugo s'est risqué à monter sur la butte en 1861.... Mais il a tout de même fait quelques esquisses du "monument de Waterloo" comme on l'appelait à l'époque.... Il s'agit sûrement du guide Pirson à gauche, la dame avec sa large robe et le monsieur à droite sont probablement les touristes du jour...." Collection : Véronique Denis.
Vers 1850. Lion avec la queue en trompette. Fac-similé d'une gravure sur acier. Photo : Amicale Close-Up. Collection : Brania.
1875. Collection : Catherine Scholl.
Collection : Véronique Stevens-Dufond.
Véronique Denis-Simon : "Cette carte fait partie des toutes premières cartes postales représentant le Lion. Celle-ci a été postée en 1898. Ce n’est pas une photo. Ces cartes que l’on nomme de type précurseur, étaient dessinées. Celle-ci a beaucoup de charme et illustre le métier de laitière, métier disparu aujourd’hui." Collection : Véronique Denis-Simon.
Photographie du début du XXème siècle. On remarque, à droite du Lion, un glissement de terrain.
28 juin 1904: jour de l'inauguration du Monument à l'Aigle blessé. Véronique Denis : " Une foule immense est venue de toute la Belgique et de la France ce jour-là ! C'est pourquoi on fait file pour l'ascension au Lion. D'autres profitent du beau temps pour pique-niquer à côté de leur superbe et rare voiture de l'époque..."
Carte postale postée en mai 1909.
Avant 1903.
1902?
Collection : Albert Fabrici.
1907
Années 1920. Collection : Franky Hemelhof.
1916.
Edit : G.Vandevelde-Bovri, Grand Musée du Chemin Creux.
Collection : Jean-Marc Wautier.
Deux lanciers en patrouille. Collection : Franky Hemelhof.
1971. Photo : C.G.T.Esterhazy. Collection : Brania.
1971. Photo : C.G.T.Esterhazy. Collection : Brania.
Photo: Institut Belge d'Information et de Documentation. Collection : Brania.
Véronique Denis : "En 1950, une végétation très dense recouvrait la butte. Il paraît qu'elle parvenait à empêcher l'affaissement des terres...".
Collection : Josiane Pierart.
1988
Collection : Alain Houdart.
Collection : Brania.
2009. Collection : Serge Ninanne.
La vie agricole autour du Lion (présentée sur une plaque de verre peinte). Collection : Olivier Mortier.
Récolte des betteraves... Photo : D.Istaz. Collection : Josiane Pierart.
28 mai 2020. Photo : Jean-François Piraux.
1918. Collection : Jean-Marc Wautier.
Collection : Brania.
Vers 1955.
Collection : Anne Bernard-Leemans.
Collection : Brania.
Cliché: C.G.T. Photo : De Meyer. Collection : Brania.
A gauche, le Panorama.
Années 1960. Dia : Firmin Piraux.
Sur la butte du Lion, installation militaire allemande pour brouiller le passage des avions alliés allant bombarder l'Allemagne. Cette station était reliée par câble à un bunker, situé en face de la ferme de Mont-Saint-Jean. Photo prise durant l'hiver 1940/1941.
Photo prise par un soldat allemand en 1940.
Entre 1940 et 1944: soldats allemands en excursion au Lion. Collection : Jean-Marc Wautier.
1943. Photo de Otto Kropf obtenue grâce à Charles-Antoine Kervyn.
Photo trouvée sur Internet par Alain Houdart.
A l'arrière plan, le carrefour entre la Route du Lion et la Chaussée de Nivelles.
Collection : Brania.
Fin 19ème.
1920. Collection : Véronique Denis.
1921.
1944: le maréchal Bernard Montgomery sur le lion. Collection : David Holoffe.
1944: le maréchal Bernard Montgomery sur le lion. Collection : David Holoffe.
1944: le maréchal Montgomery avec le guide Pierre Vaneberg dit Binbinche. Collection : Thierry Clayton.
Fin des années 1950 (?). Photo d'une page de l'hebdomadaire Tintin obtenue grâce à Yvan Van Berkel.
Juin 1958. Laurent Ledèque : " Mes grands-parents (André Ledèque & Berthe Chaufouraux) au Lion de Waterloo." Collection : Laurent Ledèque.
Vers 1965. Sur la photo : Nadine et Thierry Castiaux, Marie-Madeleine Castiaux, Béatrice et Jean-François Piraux. Photo prise par le japonais Llanji Janida et imprimée à Tokyo. Collection : Marie-Madeleine Castiaux.
Mardi 17 juillet 2001 : 8 des 9 ministres de la Région wallonne visitent le site du Lion. Photo parue dans le journal Vers l'Avenir du 18 juillet 2001. Collection : Brania.
Image stéréoscopique. Collection : Guy Vande Lanoitte. Photo obtenue grâce à Anne Bernard-Leemans.
1891 (2 juin) : visite du "Wild West Circus" avec Buffalo Bill, ses cowboys et ses indiens.
Collection : Brania.
Vers 1900. Collection : Véronique Denis-Simon.
1935. Josiane Pierart: "Vue du Lion en 1935. On y voit l'arrière des bâtiments de l'époque, les champs avec des vaches .. et dans le fond, l'arrêt des trams, Chaussée de Charleroi." Collection : Josiane Pierart.
Juin 1958. Laurent Ledèque : "Mes grands-parents (André Ledèque et Berthe Chaufouraux) au Lion de Waterloo." Collection : Laurent Ledèque.
1921 : visite du prince héritier du Japon, Hirohito, futur empereur. Voir plus d'info sur Hirohito sur Wikipédia. Photo de "Notre Pays - Revue panoramique belge" du 18 juin 1921. Collection : Brania.
1936.
1944: le maréchal Bernard Montgomery sur le lion. Collection : David Holoffe.
1947 : Barbara Stanwyck et Robert Taylor. Photo du "Soir Illustré"n°770 du 27 mars 1947. Collection : Brania.
1965: Raymond Brassinne, bourgmestre de Braine-l'Alleud, au pied du Lion. Collection : Josiane Pierart.
1970 ou 1971. Norbert Brassinne et Tino Rossi au pied de la Butte. Alain Senterre-Courtois:"C'était en 1970, ou 1971, le même jour, Tino Rossi, avait fait aussi une apparition, à la taverne Métropole, Place de la Gare, à Braine, tenue par Marina, la fille de Norbert, et Michel." Collection : Jean Peraux.
Carte postale envoyée le 13 juillet 1979 par Jules et Marie à Jeanne Coppin-Piraux en vacances à Barbençon. Collection : Jean-François Piraux
Photo C.G.T.-L.Philippe. Collection : Brania.
Mardi 17 juillet 2001 : 8 des 9 ministres de la Région wallonne visitent le site du Lion. Sur la photo : Thierry Detienne, Michel Foret, Jean-Claude Van Cauwenberghe, Michel Daerden, Charles Michel, Marie Arena et Serge Kubla. Photo du journal "La Nouvelle Gazette" du 18 juillet 2001. Collection : Brania.
Photo : François Lagarde.
1981. Photo du livre "Marie Clap'sabots - Le voyage en wallon" (Editions Labor/Fernand Nathan).
Collection : Anne Bernard-Leemans
25 septembre 2018. Photo : Jean-François Piraux.
1995.Travaux de la commune sur la butte du Lion. Collection : Josiane Pierart.
1995. Vue depuis le Chemin des Vertes Bornes. Collection : Josiane Pierart.
16 janvier 1999. Glissement de terrain. Photo : Le Soir du 16 janvier 1999. Collection : Cathy Vanderbeck.
28 février 1999. Glissement de terrain. Collection : Dominique Pays.
1999 : un nouvel escalier provisoire d'une septantaine de mètres de long et de 210 marches a été placé... Photo de Paul Joachim parue dans le journal "Le Soir" du 20 mars 1999. Voir l'article du Soir du 20 mars 1999. Collection : Brania.
1999. Photo du journal "La Dernière Heure" du 15 avril 1999. Collection : Brania.
1999 : travaux de stabilisation de la butte.
1999. "Pendant les travaux, la visite continue grâce à un escalier provisoire de 220 marches...". Légende et photo du journal "Vers l'Avenir" du 24 juillet 1999. Collection : Brania.
Avril 1978. Photo : André Wilmet. Collection : Etienne Wilmet-Brunelle.
1982. Photo du journal "Vers l'Avenir" du 28 janvier 1987. Collection : Brania.
"Zèbre de Waterloo".
Janvier 1994 : deux des quatre longues-vues de la butte du Lion ont été subtilisées. Photo Way Press parue dans le journal "La Dernière Heure" du 20 janvier 1994. Collection : Brania.
12 janvier 2009 : en snowboard sur le Lion.
Brania 2020/1.
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