Chemin Vingt-Trois
De Wiki - Braine-l'Alleud .
Voir aussi Chaussée de Tubize, Rue d'Alconval, Sablière d'Alconval
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Années 50: en pleine guerre froide, construction d'un abri antiatomique à Braine-l'Alleud.
1958: au lendemain de l'Exposition universelle, le ministère de la Culture dépose les premières oeuvres d'art dans le bunker. Rapidement, tout l'abri est réquisitionné.
1989 : en poussant la porte de l'inattendu: Braine-l'Alleud, refuge d'oeuvres d'art en cas de conflit atomique. .
1995: la Communauté française devient propriétaire du bâtiment, lequel conserve sa fonction d'entrepôt d'oeuvres d'art.
1999 (décembre) : premier constat des dégâts. C'est probablement une défaillance du système d'air conditionné qui est à l'origine de la prolifération de deux champignons, l' Aspergillus glaucus et l' Aspergillus restrictus. Un premier inventaire fait état de deux cents oeuvres endommagées sur les trois mille qui sont entreposées à Braine. On procède à quelques mesures d'urgence: déblayage des salles, réparation du compresseur...
2000: faute de moyens et de locaux appropriés, le travail de restauration est arrêté.
2000(5 avril) : rencontre entre les ministres Richard Miller et Rudy Demotte. Ils conviennent de trouver une solution aussi vite que possible: engagement d'une restauratrice, inventaire et restauration des oeuvres, transfert de ce patrimoine vers un lieu plus adapté. Probablement le musée des Arts contemporains (Mac's) de Grand-Hornu.
2000 : dans l'abri antiatomique, l'art n'était pas à l'abri.
2001 : trois mille oeuvres d'art appartenant à la Communauté française croupissent dans un bunker de Braine-l'Alleud. Elles vont être restaurées puis transférées dans un lieu mieux adapté.
2019 (10 avril) : l’abri antiatomique en vente ? Pas tout de suite...Voir l'article de La DH du mercredi 10 avril 2019