Ecole Saint-Joseph
De Wiki - Braine-l'Alleud .
Voir aussi Chemin de l'Ermite
L'école Saint-Joseph, fondée par les Sœurs de Marie, a débuté à Mont-Saint-Pont vers 1879. Les mêmes sœurs furent à l'origine de l'Institut l'Immaculée, rue Vallée Bailly à Braine-l'Alleud. A l'Ermite, les cours se donnaient, au début, dans deux pièces d'un café, au carrefour des chaussées d'Alsemberg et de Tubize et le personnel enseignant était composé d'une seule religieuse, Sœur Marie-Raphaëlle de Duve, assistée d'une laïque.
Grâce au soutien du Cardinal Mercier, Sœur Antonia et Soeur Emmanuelle purent faire construire au début du siècle un premier bâtiment scolaire perpendiculaire au chemin de l'Ermite. Les 6 classes primaires accueillaient non seulement les enfants de l'Ermite mais aussi des élèves venant de Rhode, Alsemberg et Dworp. Ces derniers venaient surtout dans le but d'apprendre le français. L'entrepreneur Pays construisit l'école actuelle. Pendant la guerre de 1914-1918, l'armée allemande d'occupation, cherchant des locaux pour ses réunions d'état-major, acheva la construction en 1916. Une partie des locaux fut utilisée comme hôpital de campagne et abrita des soldats belges, français et anglais évacués du front. En 1918, on y accueillit des réfugiés français venant de la région de Lille.
Les religieuses de l'école, avec l'assistance d'un homme de métier, tinrent une exploitation agricole, et élevèrent quelques têtes de bétail sur leurs terres. Durant la guerre de 1940-1945, les religieuses abritèrent clandestinement 13 enfants juifs venant de Bruxelles et âgés de 3 à 14 ans. En 1959, la congrégation des Filles de Marie de Pesche et celle des Sœurs de Marie de Braine-l'Alleud fusionnèrent. En 1963, une nouvelle classe gardienne fut construite par l'entrepreneur Delannoy, de Mont-Saint-Pont. Un préau fut construit en une quinzaine de jours.
L'année suivante, le vestiaire fut aménagé, le réfectoire fut agrandi et un second accès fut créé au sous-sol. En 1965, les fonds récoltés par le comité des fêtes furent utilisés pour paver la cour et construire une nouvelle classe destinée à l'étude du soir des externes. En 1965, on comptait 30 internes dont 7 Africaines. A la rentrée de septembre, la population écolière s'accrut encore, ce qui demanda la création d'une nouvelle classe maternelle et d'une classe primaire. Un violent orage ayant détruit la toiture, on en profita pour rehausser le bâtiment, ce qui permit d'installer 3 classes au-dessus du local de gymnastique. Jusqu'en 1968, les religieuses assumèrent parfois la garde d'enfants de l'assistance publique.
Mireille Leveau : "Ma première année d'enseignante à l'Ermite, 1966-1967, classe de 3e et 4e . J'enseignais dans le local qui est devenu salle de gym et on construisait les classes au dessus. Les maçons lançaient les briques de la cour vers l'étage devant mes fenêtres ! J'y ai encore connu soeur Eugénie, elle s'occupait alors des internes. Moi aussi je reconduisais le rang soit vers Sart-Moulin, soit vers Mont-Saint-Pont par le sentier de la Carrière."
L'école de l'Ermite n'ayant pas atteint les normes requises pour sa population scolaire fusionna en septembre 1978 avec l'école de la Sainte-Famille, rue des Jambes à Braine-l'Alleud dont Sœur Laure Gilbert était la directrice. Celle-ci dirigea l'école Saint-Joseph jusqu'en 1989. Elisabeth Leroy-Thunus exerça ensuite la direction de l'école jusqu'à l'arrivée, en septembre 1991, de Jean Vanden Hoof. Depuis septembre 2006, c'est Eric Vandepoele qui assume la direction de l'école.
Voir aussi sur facebook