La bataille

De Wiki - Braine-l'Alleud .

Voir aussi : Site du Lion


La bataille livrée le 18 juin 1815 par l’armée française, commandée par Napoléon, aux Anglo-Néerlandais, sous les ordres de Wellington, et à une partie de l’armée prussienne du maréchal Blücher, marque la fin des campagnes de la Révolution et de l’Empire. A la tombée de la nuit, 12.000 morts et 35.000 blessés jonchent la plaine de Waterloo.

Le champ de bataille de Waterloo fait partie du Patrimoine exceptionnel de Wallonie.

Ce dernier a été préservé en grande partie, grâce à la loi de protection du 26 mars 1914. Ce champ de bataille totalise 549 ha répartis sur les communes de Braine-l’Alleud, Lasne et Waterloo. Et passera peut être à 2000 ha courant 2008.

Il faut savoir qu'à cette époque Braine-l'Alleud ne comptait que 2000 habitants et Waterloo comptait 1500 habitants. Ce n'était donc que des villages.


I) forces en présence :

  • du côté français: Napoléon Ier

59 000 fantassins 12 600 cavaliers 246 canons

Les pertes: 7 000 morts 18 000 blessés 8 000 prisonniers 220 canons

  • du côté des alliés: ( Britanniques et unités intégrées + Belgo-Hollandais + Prussiens)

Arthur Wellesley de Wellington et Gebhard Leberecht von Blücher

56 000 fantassins 12 000 cavaliers 156 canons + renforts prussiens de 53 000 hommes

Les pertes: 4800 morts 17 200 blessés


I) Les sites relatifs à cette bataille se répartissent en quatre zones géographiques :

*1) VIEUX-GENAPPE:

- La ferme du chantelet: quartier-général du maréchal Ney dans la nuit du 17 au 18 juin

- La Ferme du Caillou: quartier-général de Napoléon dans la nuit du 17 au 18 juin. Un musée y a été installé en 1950 par la Société Belge d'Etudes Napoléoniennes. La salle des aides de camp, la salle à manger, la chambre de l'Empereur et une salle annexe rassemblent d'intéressants souvenirs. Dans le verger, un monument commémoratif a été érigé en l'honneur des chasseurs à pied de la Garde Impériale.

*2) WATERLOO:

- L'église Saint-Joseph : véritable temple de la bataille rassemblant 27 plaques commémoratives, un monument de marbre blanc par Geefs, un bas-relief en bronze, tous consacrés aux soldats alliés. Un buste de Wellington par Adams y est également conservé.

- Le musée Wellington : géré par la Société des Amis de Wellington, cette auberge-relais de poste où le duc passa les nuits du 17 et 18 juin est aujourd'hui un musée consacré à son souvenir. On peut y voir sa chambre ainsi que celle de son aide de camp Gordon blessé mortellement pendant la bataille. C'est ici que Wellington rédigea son célèbre bulletin de victoire.

- La "Maison Pâris" (214 chaussée de Bruxelles) : quartier-général du général anglais, Lord Uxbridge, dans la nuit du 17 au 18 juin.

*3) BRAINE L'ALLEUD:

- L'Eglise Saint-Etienne : elle servit d'hôpital durant les jours qui suivirent la bataille.

- Ferme de Hougoumont: l'un des lieux les plus célèbres de la bataille. On y trouve de nombreuses plaques commémoratives et dans le verger quelques tombes. Au fond de celui-ci, a été érigé en 1913 le seul monument dédié aux soldats français tombés à Waterloo.

- La butte du Lion (voir Le Lion : Erigée de 1824 à 1826, à l’initiative du gouvernement des Pays-Bas, à l’endroit présumé où le Prince d’Orange, qui combattait sous les ordres de Wellington, fut blessé au soir de la bataille, la butte est une colline artificielle de 43 m, d’un volume de 290.000 m3 en forme de cône tronqué surmonté d’un lion en fonte de fer, œuvre du sculpteur Van Geel, coulée dans les ateliers de John Cockerill à Seraing. 226 marches mènent au sommet de la butte, d’où l’on jouit d’une vue panoramique sur le champ de bataille.

- Le Panorama de la bataille : Erigé en 1912 par une équipe de peintres français, le Panorama est une rotonde abritant une toile de 110 m de circonférence et de 12 m de haut représentant une phase cruciale de la bataille les grandes charges de la cavalerie française menées par le maréchal Ney contre les carrés alliés.

- Le Palais de l'Empire (Hôtel du Musée): En face du Lion, ce musée présente tous les principaux acteurs de la bataille, réalisés en cire par les artistes du Musée Grévin de Paris en 1949. L'Empereur Napoléon 1er, le duc de Wellington, le Feldmaréchal Blücher, le prince d'Orange, Cambronne,... étonnants de vie et de réalisme dans leurs somptueux uniformes sont campés dans une série de scènes fidèlement reconstituées. De nombreux témoins, documents et objets de fouilles authentiques permettent de comprendre les lendemains de la bataille.

*4) PLANCENOIT:

- De nombreux monuments commémoratifs jalonnent la route depuis la butte : stèle du général Picton, monument anglais Inniskilling, monument des Belges (Erigé en 1914 à la mémoire des Belges morts lors de la bataille… et ayant combattu dans les deux camps), monument des Hanovriens (voir Monuments Gordon et des Hanovriens (Erigé en 1818).

- La ferme Papelotte : appui principal de l'aile gauche anglo-néerlandaise pendant la bataille.

- La ferme de Mont-Saint-Jean : elle fut transformée en hôpital de campagne pour l'armée anglo-hollandaise pendant la bataille. Le prince d'Orange et Gordon y furent transportés.

- La Ferme de la Haie Sainte : position anglo-hollandaise enlevée par le maréchal Ney.

- La ferme de la Belle-Alliance : Blücher et Wellington s'y rencontrèrent au soir de la bataille.

- Colonne Victor Hugo : monument dédié à l'écrivain qui célébra l'épopée napoléonienne.

- Monument français de L'Aigle blessé : sculpture de Gérôme inaugurée en 1904 et dédié aux derniers combattants de la Grande Armée.

- Les hauteurs de Rossomme : Napoléon y avait installé son poste d'observation aux débuts des opérations.

- Village de Plancenoit : monument prussien inauguré le 18 juin 1818. A quelques distances de ce monument, une stèle a été érigée par la Fondation Napoléon et l'Association franco-européenne de Waterloo en mémoire de la jeune Garde de l'Empereur menée par le général Duhesme.

sources:

http://www.napoleon.org/

http://mrw.wallonie.be/

http://www.opt.be

Ceux qui veulent se figurer nettement la bataille de Waterloo n'ont qu'à coucher sur le sol par la pensée un A majuscule. Le jambage gauche de l'A est la route de Nivelles, le jambage droit est la route de Genappe, la corde de l'A est le chemin creux d'Ohain à Braine-l'Alleud. Le sommet de l'A est Mont-Saint-Jean, là est Wellington ; la pointe gauche inférieure est Hougomont, là est Reille avec Jérome Bonaparte ; la pointe droite inférieure est la Belle-Alliance, là est Napoléon. Un peu au dessous du point où la corde de l'A rencontre et coupe le jambage droit est la Haie-Sainte. Au milieu de cette corde est le point précis où s'est dit le mot final de la bataille. C'est là qu'on a placé le lion, symbole involontaire du suprême héroïsme de la garde impériale. Le triangle compris au sommet de l'A, entre les deux jambahes et la corde, est le plateau de Mont-Saint-Jean. La dispute de ce plateau fut toute la bataille. Victor Hugo, Les misérables, deuxième partie (« Cosette »), livre premier (« Waterloo »), chapitre IV (« A »).


situation des troupes le 18 juin 1815

à voir l'article de wikipédia: http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_waterloo

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