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Va de la rue de Lillois à la Rue les Hayettes.
Cette rue est très ancienne. La partie comprise entre la rue Delaleu et la rue les Hayettes est dénommée en 1479 "chemin de li Riddre" et en 1487 "chemin del Ridder" ce qui signifie chemin du Chevalier. En 1714, elle est appelée rue de la Bricterie...
En 1846, la rue constitue une partie du chemin de Lillois et a 6 mètres de large et relie Ophain à Lillois-Witterzée par la chapelle Delaleu. (Source : "Ophain-Bois-Seigneur-Isaac : histoire des chemins, chemins d'histoire" par Jean-Marie Laus (Editions Quorum - 1993) )
1972 : ferme de la Blanche Maison d'André Dufrasne. Photo : Aerial Photography, Loupoigne. Collection :
Brania.
Jean-Marie Laus :
"Lorsque je rendais visite à mes grands-parents maternels pour leur souhaiter mes voeux de nouvel an, je leur disais : Boun' année, boun' santé, em' poche est trawée, in ptit boun' an pou mette au d'vant. Ci-dessous mes grands-parents maternels : François Vanderplanck et son épouse Irma Duhoux devant leur habitation située rue Giroune à Ophain (vers 1930), lesquels m'ont appris le wallon." Collection : Jean-Marie Laus.
16 avril 2017. Photo : Jean-François Piraux.
16 avril 2017. Jean-Marie Laus :
"Dans l'après guerre, Adolphe Dumont qui habitait la rue Giroune revenait chez lui à vélo en empruntant ce chemin de terre. Lorsqu'il se trouva à peu près où l'on voit le couple sur la photo, quand tout à coup il entendit un énorme bruit derrière lui, il descendit de son vélo, se retourna et vit un énorme trou. Il faut savoir qu'au 19e siècle encore, on extrayait de la marne pour enrichir les terres de culture. On y creusait un puits et ensuite des galeries. Lorsque le travail d'extraction était terminé, on ne rebouchait pas les galeries. On plaçait des branchages avec de la terre au dessus du puits. Par après, le tout s'effondrait et certains y ont perdu la vie. Il l'a échappé belle le brave Adolphe." Photo : Jean-François Piraux.